Dans les banques, même en télétravail on offre "le même service qu’en temps normal"

Comme toutes les entreprises qui peuvent le faire, les banques privées sont obligées de faire du télétravail. "Vidéo conférence, conférence téléphonique, TEAMS, Whatsapp, sont autant de moyens de rester en contact tant avec nos clients qu’entre collaborateurs", note-t-on chez Puilaetco. Et de relever "un esprit de collaboration et de solidarité incroyable dont nous sommes extrêmement fiers." Chez Delen, on met aussi en avant tous les moyens technologiques facilitant le télétravail. Exemple : Microsoft Team qui permet de réunir virtuellement jusqu’à 250 personnes. "Aujourd’hui, on peut appliquer le même service qu’en temps normal", ajoute-t-on. À la Banque Transatlantique où 90 % du personnel est en télétravail - un service de garde a été mis en place notamment pour l’IT -, des conférences Skype sont organisées trois fois par semaine pour faire le point sur la gestion et les portefeuilles. Chez Degroof Petercam, sauf cas exceptionnel, tous les collaborateurs sont confinés chez eux mais "restent actifs et réactifs grâce à un système d’accès à distance et de téléconférences parfaitement opérationnel." Certaines missions de consultance externe non critiques ont été reportées.

Chômage temporaire. Chez Delen, le recours au chômage temporaire n’est pas envisagé. Chez Puilaetco, on répond n’avoir pris "à ce stade encore aucune mesure mais nous suivons avec attention les recommandations de Febelfin. En effet, le secteur de la banque risque de ne pas être épargné si la crise devait perdurer."

Résultats. Pour l’impact sur les résultats, les quatre institutions que nous avons sondées se montrent prudentes. "Cela dépendra évidemment de la durée et de l’ampleur de la crise. Mais, il est évident que l’impact ne sera pas négligeable et mécanique dans une certaine mesure compte tenu de la baisse des actifs sous gestion dans la foulée du recul des marchés", souligne-t-on à la Banque Transatlantique.