Le commerce en ligne à l’heure du confinement
Si beaucoup de secteurs de notre économie sont à l’arrêt pour cause de confinement, il faut bien continuer de manger…
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Publié le 28-03-2020 à 06h00 - Mis à jour le 28-03-2020 à 12h21
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Si beaucoup de secteurs de notre économie sont à l’arrêt pour cause de confinement, il faut bien continuer de manger…
Dans ce cadre, les consommateurs font désormais plus appel qu’auparavant aux services des commerçants en ligne. Les gros détaillants sont en ordre de combat. Aux États-Unis, Amazon recrute 100 000 employés supplémentaires, Walmart en cherche 150 000 et CVS (drugstores) 50 000. Une tendance plus qu’une offensive opportuniste, selon l’association Cross-Border Commerce Europe fédère les grands noms du secteur en Europe, et qui anime un blog dédié aux tendances du commerce en ligne.
Dans une analyse diffusée cette semaine, l’association explique que l’alimentation bat tous les records dans le secteur des ventes en ligne, progressant de 20 % en 3 semaines, suite à l’arrivée du lockdown. Bien entendu, les achats ont porté sur les articles de fond de placard, pâtes, riz, eau, et papier de toilette… Le secteur tente désormais de construire une image de sécurité pour les citoyens.
Cross-Border Commerce Europe propose des idées à ce propos : arrêter les promotions spéciales stimulant l’achat multiproduits, proposer la livraison le dimanche pour renforcer la notion de confort de l’achat en ligne, et proposer des paniers de produits de première nécessité. L’association invite aussi à s’inspirer de la communication intelligente de groupes comme le néerlandais DeBijenkorf qui propose, dans ses newsletters, de cuisiner soi-même comme un pro, de ranger sa maison, de prendre le temps de boire un café, de s’habiller chez soi comme au bureau.
Certaines marques génèrent une image de "positive attitude" en organisant les livraisons sans contact. Selon l’association, une étude de Nielsen montre que 49 % des consommateurs sont prêts à payer plus pour des produits dont les standards de sécurité sont élevés et vérifiables. Le secteur a donc encore du pain sur la planche. P.V.C.