Syndicats et direction d'Aldi trouvent un accord sur les conditions de travail et de rémunération du personnel
Les négociations avec Comeos, la fédération des commerces et services, ayant échoué samedi, les syndicats les poursuivent enseigne par enseigne. Aldi fait un geste au niveau des congés et distribuera des bons d'achats au personnel.
Publié le 31-03-2020 à 10h03 - Mis à jour le 31-03-2020 à 10h04
:focal(1275x858:1285x848)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/G4FJ6YS5M5BJNIMJ3ZV4XUACFU.jpg)
Les négociations avec Comeos, la fédération des commerces et services, ayant échoué samedi, les syndicats les poursuivent enseigne par enseigne. Aldi fait un geste au niveau des congés et distribuera des bons d'achats au personnel.
Après l'échec samedi des négociations sectorielles sur les conditions de travail du personnel des supermarchés en cette crise sanitaire, les discussions sociales se mènent désormais enseigne par enseigne. Un accord a été trouvé entre syndicats et direction d'Aldi, a-t-on appris lundi de la CNE.
"On a obtenu plus ce qu'Aldi proposait, même si ce n'est jamais assez", indique Romuald Geury, permanent du syndicat chrétien des employés.
La direction va octroyer cinq jours de congés supplémentaires au personnel de vente et deux jours en plus pour le personnel administratif, explique le syndicaliste.
Les chèques repas du 1er mars au 30 juin seront majorés d'un euro. Les employés recevront également des bons d'achats de 300 euros à faire valoir dans les Aldi.
Une demande syndicale n'a toutefois pas été rencontrée, celle de fermer les magasins une heure plus tôt. La direction d'Aldi a justifié ce refus par le fait que les supermarchés de l'enseigne ferment déjà à 19h, soit plus tôt que les autres enseignes. Au cas par cas, les Aldi peuvent toujours fermer leurs portes sur le temps de midi, histoire de laisser le personnel souffler un peu.
"Nous continuerons en outre à vérifier si les mesures de distance et d'hygiène sont bien respectées", signale encore Romuald Geury.
Le permanent syndical déplore qu'Aldi continue à vendre des articles comme des chaises de jardin et des broyeuses de feuilles, des produits non essentiels qui demandent "plus de manutention pour le personnel et qui augmentent la fréquentation dans les magasins".
"Les travailleurs sont fatigués, de par l'exercice de leur activité et parce qu'ils sont confrontés au danger de la contamination tous les jours, étant en première ligne", conclut Romuald Geury.