Le spéculoos Dandoy: une histoire vieille comme la Belgique

Des produits de grande consommation ont réussi à traverser les époques. Leur secret? Combiner le respect de la tradition tout en prenant soin d’innover. Suivre les nouvelles tendances de consommation est en effet essentiel. Pendant un mois, La Libre Eco propose chaque semaine une série estivale. Après le “Tourisme made in Belgium” et “Tous en ligne !”. Pleins feux sur “ces produits indémodables” avant les “Jeunes, chercheurs et prometteurs” qui vont repenser et améliorer le monde de demain. Cela fait presque deux siècles que le spéculoos fait la renommée de l'entreprise familiale bruxelloise, qui n'a pas cédé aux sirènes de l'industrialisation.

Isabelle Lemaire
Le spéculoos Dandoy: une histoire vieille comme la Belgique
©GUILLAUME JC

Le spéculoos, petit biscuit croustillant et épicé, qu’on grignote presque sans fin, a fait la renommée de la Maison Dandoy. Elle a été fondée en 1829 à Bruxelles par Jean-Baptiste Dandoy, un boulanger qui a vite développé quelques spécialités pâtissières, toujours vendues dans les dix magasins de l’enseigne, comme le pain d’amandes, le pain à la grecque et bien sûr le spéculoos, devenu le produit-phare de la maison. Il représente la moitié de la production annuelle totale (200 tonnes) qui sort des ateliers Dandoy à Woluwe-Saint-Lambert et la moitié aussi du chiffre d’affaires. Mais ce n’est pas la Maison Dandoy qui a inventé le spéculoos. On ne sait d’ailleurs pas très bien à qui l’on doit cette recette, mélange de farine de blé, de cassonade, de beurre, de poudre à lever et d’épices (cannelle, girofle et ?). Celle de l’enseigne bruxelloise est en tout cas gardée secrète. "Avant, il n’y avait qu’une seule personne au sein de l’entreprise qui faisait le mélange d’épices", précise Alexandre Helson, directeur des ventes et du marketing de l’entreprise, membre de la septième génération des Dandoy.

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