Quelle reprise ?
Une seule chose semble certaine, dans notre monde avec le Covid : l’incertitude. Au fil de l’été, nous avons été ballottés d’une mesure à l’autre, avec la taille de nos fameuses "bulles", nos destinations de vacances ont commencé à clignoter entre vert, rouge et orange.
Publié le 18-09-2020 à 13h23
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Libre Eco week-end : La consommation “made in Belgium” a la cote… malgré les obstacles De nombreuses entreprises ont repris, tant bien que mal. Des secteurs sont particulièrement affectés, presque proportionnellement à leur degré de contact avec le public : horeca, commerce de détail, et surtout culture et événementiel.
Une certaine asphyxie apparaît : pas tant celle des citoyens, qui acceptent le port du masque à géométrie variable, mais celle d’une frange d’entreprises qui - malgré les mesures d’aide - ont des marges trop faibles, voire devenues négatives. Tous les prêts du monde ne sont guère une solution, quand l’équation économique a changé durablement…
On sait déjà qu’après la vague sanitaire, vient une vague de crise économique, avec certainement des faillites. On peut d’ailleurs pointer que la personne morale de nos SPRL, SA, SRL a entre autres pour but de séparer le patrimoine de l’entreprise et celui de son actionnaire (pour autant que l’aveu de faillite soit fait dans les délais et conditions correctes). Une faillite "propre", c’est aussi pouvoir rebondir !
Mais si on laisse de côté cette inévitable vague grise, où trouver des rayons d’espoir ? Il faut garder foi en l’entrepreneur : sa qualité fondamentale, c’est de détecter des besoins et de les transformer en opportunités, en y apportant une réponse, un produit, une proposition de valeur.
Et une crise, comme nous le rappelle la culture chinoise (où "crise" est la combinaison des idéogrammes de "danger" et "opportunité", wei-ji) est en fait particulièrement propice aux nouvelles opportunités. Là, c’est le moment de se rappeler que de remarquables success stories sont nées pendant des périodes de crise : Disney, lancée en plein 1929, ou encore FedEx, au milieu de la crise pétrolière des années 70.
Je suis certain que dans cinq ans, on regardera de nouvelles scale-up, lancées… en 2020 ! On y travaille ?