La start-up Legacio défie les notaires sur le terrain des successions

Legacio s'autoproclame comme étant le premier bureau successoral belge proposant un service 100% à distance. Cette nouvelle start-up assure prendre en chagre toutes les démarches nécessaires à la transmission d’un héritage.

Pierre-François Lovens
Les fondateurs (de gauche à droite): Killian Geleyn, François Kiesecoms et Boris de Vleeschouwer.
Les fondateurs (de gauche à droite): Killian Geleyn, François Kiesecoms et Boris de Vleeschouwer. ©D.R.

Les notaires n'ont pas la réputation d'être les plus avancés en matière de transformation numérique de leur métier. Ce constat n'a pas échappé aux trois fondateurs de Legacio, start-up qui a vu le jour en début d'année à Bruxelles. Ce constat se double d'un autre, lequel semble encore profondément ancré dans les esprits de très nombreuses personnes: lors du décès d'un membre de sa famille, il faut obligatoirement se rendre chez un notaire pour rédiger une déclaration de succession, laquelle est ensuite remise au fisc pour le calcul des droits de succession. C’est sur ce double constat que trois jeunes entrepreneurs, dont deux ingénieurs de l'école Solvay, François Kiesecoms et Killian Gelyen, et un juriste "passionné" (sic) par le droit des successions, Boris de Vleeschouwer, ont décidé de défier les notaires belges sur l'un de leurs terrains de prédilection (certaines successions peuvent rapporter gros!). "Les notaires ont un monopole de fait qui n'est pas justifié en matière de succession", avance M.Kiesecoms, CEO de la start-up.

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