Le télétravail obligatoire ? "Une mesure inutile"
Les employeurs disent qu'ils encouragent fortement le télétravail lorsqu'il est possible de le faire, mais qu'une obligation gouvernementale pour le télétravail serait une "mesure inutile".
- Publié le 15-11-2021 à 16h40
- Mis à jour le 15-11-2021 à 17h07
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Les employeurs ne veulent pas considérer une éventuelle obligation de télétravail ou d'autres mesures restrictives pour les entreprises. C'est ce qu'ils affirment dans une déclaration commune ce lundi, alors que les chiffres du Covid-19 continuent de s'aggraver et que la fuite de l'avis du GEMS - qui conseille le gouvernement sur les mesures sanitaires à mettre en place durant cette crise - parle de télétravail obligatoire jusqu'à Noël. "Rendre le télétravail obligatoire n'est pas une mesure acceptable pour enrayer la coronapandémie actuelle", affirment Voka, Unizo, VBO et Boerenbond dans la déclaration.
Les organisations patronales disent bien comprendre que des mesures sont nécessaires maintenant que le nombre d'infections est en forte augmentation et qu'il accroît la pression sur les hôpitaux. "Les employeurs veulent aussi y contribuer, notamment en veillant au respect des règles de distance, au port du masque buccal lorsque la distance nécessaire ne peut être respectée, à l'hygiène des mains, et à l'utilisation maximale du télétravail lorsque cela ne compromet pas le fonctionnement normal des entreprises". Mais il ne peut être question d'une obligation générale de télétravail, précise-t-elle.
Cette fois, disent les employeurs, il faudra adopter une approche différente. Ils demandent, entre autres, un déploiement rapide de la piqûre de rappel. "Les entreprises sont prêtes à rendre cela possible sur le plan logistique. La vaccination sur le lieu de travail sera un élément essentiel pour que tout le monde soit revacciné le plus rapidement possible." Les employeurs disent qu'ils encouragent fortement le télétravail lorsqu'il est possible de le faire, mais qu'une obligation serait une "mesure peu utile". "Elle causerait directement et indirectement de nouveaux dommages économiques à nos entreprises et déclencherait des mesures de soutien coûteuses à long terme."
Le Comité de concertation se réunira tôt mercredi et examinera alors l'avis du GEMS.