Il y a peu de marge pour mener la guerre des talents : "Le salaire redevient un élément important de la prise de décision"

La rotation du personnel est un très grand défi pour une PME sur cinq. L’enquête de SD Worx montre cependant qu’une PME sur deux n’a pas de marge pour y répondre. La guerre des “talents” va demander de la créativité.

La guerre des talents a de nombreux visages : il ne s'agit pas seulement d'attirer mais aussi de fidéliser le personnel existant.
La guerre des talents a de nombreux visages : il ne s'agit pas seulement d'attirer mais aussi de fidéliser le personnel existant. ©Shutterstock

Pour près d'une petite entreprise (PME) sur cinq, le maintien du personnel est un défi (très) important. Une PME sur sept cite le salaire comme la principale raison de ses départs. C'est l'une des conclusions les plus importantes d'une étude menée par la société de conseils en ressources humaines SD Worx. Ce constat masque quelques changements profonds dans les entreprises. "Le Covid a rebattu toutes les cartes, on ne peut pas le nier", lance Vassiolos Skarlidis, directeur régional "PME" chez SD Worx. "Il y a quelques années, les travailleurs salariés envisageaient de manière plus sereine leur avenir professionnel. Les changements de jobs étaient déjà fréquents mais ils se basaient surtout sur un meilleur package salarial au sens large. Le salaire en tant que tel n'était pas la toute grosse priorité, mais bien les avantages extralégaux, comme une voiture, des jours de repos supplémentaires, une assurance, etc. Aujourd'hui, le travailleur est plus téméraire", poursuit l'expert. C'est-à-dire ?

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