Après les FinTech, le start-up studio belge eFounders s'attaque au Web 3.0
Le start-up studio annonce, ce lundi, le lancement d'un nouveau sudio consacré aux projets liés au Web3.
Publié le 16-05-2022 à 09h00 - Mis à jour le 16-05-2022 à 10h02
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On ne présente plus eFounders, véritable "machine à start-up" qui, en l'espace de dix ans, a donné naissance, au départ de Bruxelles et Paris, à plus de trente boîtes à succès. Deux d'entre elles, Aircall et Spendesk, sont devenues récemment des "licornes" (sociétés dont la valorisation dépasse le milliard de dollars).
Ayant fait la démonstration de l’efficacité de leur modèle dans le domaine des logiciels pour les entreprises dasns le domaine de l’organisation du travail ("future of work"), Thibaud Elzière et Quentin Nickmans, les deux fondateurs d’eFounders, ont décidé d’étendre leur terrain d’action en explorant de nouveaux domaines. En 2021, ils avaient ainsi donné naissance à Logic Founders, un studio dédié aux start-up "FinTech".
Focus sur les logiciels B2B
Ce lundi, le duo Elzière-Nickmans annonce la création d'un deuxième studio thématique : 3founders. Le "3" est une référence au Web3 (ou Web 3.0), lequel ambitionne d'ouvrir une ère nouvelle d'un Internet décentralisé - en recourant à la technologie "blockchain" et des "tokens" -, où les internautes reprendraient le contrôle du Web et de leurs données. "Nous vivons le début d'un mouvement fascinant, associé à de nouvelles technologies qui nous permettent de résoudre des problèmes par des moyens totalement nouveaux et innovants. Avec 3founders, nous voulons construire les briques fondamentales, les outils et les applications afin que les entreprises et les équipes puissent pleinement, et facilement, tirer parti des nombreuses possibilités offertes par le Web3", explique Thibaud Elzière.
"Avec eFounders, détaille Thibaud Elzière, on a inventé un modèle qui a l'air d'avoir bien fonctionner sur la verticale "future of work". L'idée est de vérifier si le même modèle peut aussi fonctionner sur d'autres verticales. On l'a testé l'année dernière sur la FinTech avec le studio LogicFounders conduit par Camille Tyan. Le résultat a été au rendez-vous avec la création d'une boite et le lancement de deux nouveau projets. On reprend les même clés sur une nouvelle verticale autour du Web3. On change à chaque fois de verticale, mais on garde un focus logiciel et B2B qui sont notre ADN depuis le lancement d'eFounders en 2011".
Cohort ouvre le bal
Afin de montrer le type de projets sur lesquels 3founders entend plancher, une première start-up a déjà vu le jour. Il s'agit de Cohort. Cette plateforme, grâce à l'utilisation des "NFT" (jetons non fongibles), permet aux marques et aux organisations d'offrir des expériences exclusives à leurs clients. "Nous avons pour objectif de lancer d'autres start-up sous peu", avance Florent Quinti, responsable produit au sein de 3founders.
"On va se positionner sur trois types d'applications, enchaîne Thibaud Elzière: l'infrastructure, qui permet aux développeurs d'applications Web3 de les fabriquer plus simplement; des outils pour permettre aux personnes qui font des applications Web3 de les manager et de les rendre visibles; et, enfin, les applications Web3 à proprement parler en visant particulièrement les PME, comme nous le faisons avec Cohort qui est notre première application".
De nouvelles "verticales" en perspective
Le nouveau studio fonctionnera selon le même modèle qu’eFounders et Logic Founders : il lance l’idée et, ensuite, recrute deux entrepreneurs-fondateurs pour développer le projet avec l’appui des experts d’eFounders. Au terme d’une période pouvant aller jusqu’à 18 mois, le projet est présenté à des investisseurs afin d’atteindre une indépendance totale du studio.
Après les FinTech et le Web3, Thibaud Elzière et Quentin Nickmans prévoient d'explorer d'autres verticales à l'avenir. Mais eFounders, assurent-ils, reste plus que jamais le start-up studio du "future of work". "On a encore plein de choses à créer sur la verticale "future of Work". Pour les autres verticales, rien n'est encore défini. Il ya pas mal de sujets qui nous intéressent, comme la santé, le climat, la cybersécurité ou encore l'Industrie 4.0.".