General Motors voit son bénéfice fondre de 40 % au deuxième trimestre
Le constructeur américain a toutefois maintenu ses prévisions pour l'ensemble de l'année.
Publié le 26-07-2022 à 12h37 - Mis à jour le 26-07-2022 à 12h58

General Motors a vu son bénéfice net fondre de 40 % au deuxième trimestre, à 1,7 milliard de dollars, en raison notamment des problèmes de chaîne d'approvisionnement qui ont perturbé sa production automobile.
Le constructeur américain a toutefois maintenu ses prévisions pour l'ensemble de l'année, estimant que sa production, et les ventes aux concessionnaires, vont repartir vivement à la hausse au second semestre.
L'entreprise continue à profiter de la forte demande pour des véhicules, notamment pour augmenter ses prix. Son chiffre d'affaires a progressé de 5 % sur la période, à 35,8 milliards de dollars.
Pénurie et inflation
Mais comme l'ensemble du secteur automobile, GM peine depuis début 2021 à se procurer suffisamment de semi-conducteurs, devenus indispensables dans la fabrication de voitures truffées d'électroniques.
Le groupe avait déjà indiqué début juillet avoir dans ses stocks à la fin du trimestre environ 95.000 véhicules fabriqués sans certains éléments.
Il fait aussi face à des coûts des matières premières et de logistiques plus élevés et continue à investir massivement dans les véhicules électriques.
Le groupe a ainsi annoncé mardi avoir conclu des accords permettant de sécuriser son approvisionnement en matériaux nécessaires à la fabrication de batteries, comme le lithium, le cobalt et le nickel, pour pouvoir produire un million de véhicules électriques en Amérique du Nord à partir de 2025.
Inquiétudes
Au deuxième trimestre, son bénéfice net a reculé de 40 % sur la période, à 1,7 milliard de dollars.
Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs, il ressort à 1,14 dollar, contre 1,30 dollar attendu par les analystes.
L'action reculait de 1,3 % dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.
La patronne de l'entreprise, Mary Barra, a reconnu qu'il y avait des "inquiétudes sur les conditions économiques", qui pourraient freiner la demande.
Le groupe "prend des mesures pro-actives pour gérer les coûts et les flux de liquidités, y compris en réduisant les dépenses discrétionnaires et en limitant les embauches aux besoins et postes essentiels pour soutenir la croissance", a-t-elle assuré dans un communiqué.
Pour l'ensemble de l'année, GM s'attend toutefois toujours à un bénéfice net pour l'année compris entre 9,6 et 11,2 milliards de dollars, et à un bénéfice avant intérêts et impôts compris entre 13 et 15 milliards.