Le fleuron flamand Imec se rapproche de la Wallonie : "Nous sommes plus connus dans la Silicon Valley qu’en Wallonie et à Bruxelles"

Le centre flamand en nanoélectronique et technologies numériques, Imec, est une référence au plan international. Il a développé une stratégie de création et de financement de spin-off et de start-up deeptech. L’Imec aimerait en faire profiter des jeunes pousses du Sud du pays.

Pierre-François Lovens
Olivier Rousseaux, responsable du pilier “venturing” à l’Imec, est à la tête d’une équipe de sept personnes dont le job est de sortir les meilleures idées des travaux de recherche d’Imec et d’en faire des boîtes deeptech bien financées.
Olivier Rousseaux, responsable du pilier “venturing” à l’Imec, est à la tête d’une équipe de sept personnes dont le job est de sortir les meilleures idées des travaux de recherche d’Imec et d’en faire des boîtes deeptech bien financées. ©DEMOULIN BERNARD

L’Imec, centre de recherche en nanoélectronique et technologies numériques, fait la fierté de la Flandre depuis bientôt quarante ans. Basé à Louvain et soutenu financièrement par les autorités flamandes depuis ses débuts en 1984, l’Imec regroupe aujourd’hui plus de 5 000 chercheurs à travers le monde. Son chiffre d’affaires s’élevait, l’an dernier, à 732 millions d’euros. Avec 12 000 m² de salles blanches et de laboratoires ultramodernes, l’Imec est devenu le centre de référence pour l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Samsung, Intel, TSMC, ASML et d’autres géants de la tech figurent parmi ses clients.

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