Fermeture de Logistics Nivelle : un syndicat parle de "maltraitances psychologiques"
Le site de Logistics Nivelle se vide progressivement mais la CGSLB, syndicat minoritaire, se dit insatisfait des méthodes utilisées par la direction.
Publié le 10-10-2022 à 09h20 - Mis à jour le 10-10-2022 à 09h21
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Après l'accord intervenu en juin dernier sur le plan social, la direction de Logistics Nivelles ferme progressivement le site de Nivelles, comme le groupe Kuehne+Nagel en avait exprimé l'intention il y a près d'un an, mettant en péril près de 550 emplois. À la mi-novembre, il ne devrait plus y avoir d'activités logistiques sur le site. La CGSLB, syndicat minoritaire dans l'entreprise et qui affirme avoir signé l'accord sur le plan social sous la pression des deux autres syndicats, conteste aujourd'hui la manière dont se déroule la fermeture. Le syndicat libéral parle de "maltraitance psychologique" des travailleurs licenciés. La CGSLB pointe notamment le manque d'information à l'égard de 50 travailleurs que la direction a l'intention de licencier ce lundi. Ceux-ci n'auraient pas reçu de décompte détaillé de leur indemnité de rupture mais une somme globale, qui complique la vérification des montants.
Les erreurs atteindraient plusieurs milliers d'euros
D'après la permanente CGSLB Barbara Leduc, des erreurs sont constatées dans ces calculs et elles atteignent parfois plusieurs milliers d'euros en défaveur des travailleurs. Ceux-ci seraient cependant incités à signer une convention individuelle de fin de contrat contenant des clauses qui pourraient les empêcher de faire valoir leurs droits par la suite en cas de contestation.
La CGSLB demande que "les travailleurs soient traités dignement"
"Malgré les intimidations, la CGSLB continue à défendre les intérêts des travailleurs. La CGSLB réclame à la direction non un traitement de faveur, mais de traiter les travailleurs dignement dans cette phase finale, à savoir d'être licenciés en respectant la procédure, les délais, dans de bonnes conditions, avec les bons chiffres et non sous la menace", affirme la CGSLB dans un communiqué.