Quelles sont les destinations de vacances préférées des Belges en 2023 ?
Le Salon des vacances de Bruxelles débute ce jeudi et accueille 300 exposants représentant une septantaine de destinations. Dans un contexte de coûts énergétiques et autres toujours tendu.
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Publié le 31-01-2023 à 16h01
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Après un dernier Salon "normal" en février 2020, juste avant que ne flambe la pandémie ; après un Salon annulé en 2021 pour cause de Covid et un Salon 2022 reporté de février à mars, en raison du Covid toujours, voici un 64e Salon des vacances de Bruxelles qui se rapproche d’une édition habituelle. En chiffres, cela se traduit par "environ 300 exposants qui représentent une septantaine de destinations, la France – et ses multiples régions – étant considérée comme une seule destination", indique Frédéric François, CEO du groupe Fisa, organisateur de l’événement. Ils étaient 225 l’an dernier et 350 – et une centaine de destinations – en 2020. Ils sont installés dans deux palais à Brussels Expo (Heysel) plutôt qu’un seul l’an dernier et que trois en 2020.
Un Salon en février, c’est évidemment judicieux pour booster les réservations de séjours en été. Reste que la guerre en Ukraine, l’inflation et les coûts énergétiques élevés peuvent ralentir les initiatives ou minimiser les budgets.
1. Comparer davantage les prix
Selon une enquête réalisée par iVox pour le compte de Fisa (auprès de 1 000 Belges entre le 6 et le 14 décembre), la moitié des Belges (48 %) prévoient de voyager en 2023 avec le même budget qu’auparavant, mais "deux Belges sur 5 opteront pour des vacances moins onéreuses en raison de la crise actuelle et de la hausse des prix". Ils voyageront moins souvent ou à moindre budget, "les francophones étant davantage susceptibles de dire qu’ils ne voyageront pas ou voyageront avec moins de budget en 2023", souligne le récent sondage. Sept Belges sur 10 prévoient de comparer davantage les prix avant de réserver et le prix (55 %) reste le premier facteur de choix d’une destination, devant la météo (43 %), la nature (38 %), la découverte d’une nouvelle destination (29 %), les commodités sur place (25 %), la gastronomie (22 %) et les activités culturelles (21 %). "Les Belges vont aussi chercher des alternatives moins chères, comme le camping ou le glamping, ces campings plus luxueux mais moins chers que les hôtels. Ou opter pour des voyages nature avec des randonnées au menu, moins coûteuses que d’autres activités", ajoute Frédéric François.
Le tour-opérateur Tui Belgium avait également mené l’enquête en décembre 2022 (auprès de 1000 Belges), avec des résultats dans la même tendance. Il en ressort que 48 % des francophones sont certains de partir en 2023 et que 24 % hésitent encore. Plus de la moitié ont une idée précise du budget qu’ils dépenseront. Les francophones qui ne partiront pas (28 %) invoquent d’abord le manque de budget, puis l’envie de rester à la maison. 22 % attendent de payer leur facture énergétique…
Cependant, malgré le contexte difficile, l’envie de voyager est bien là. La moitié des Belges (46 %) préfèrent économiser sur d’autres postes plutôt que sur les voyages, affirme le sondage de Fisa. Ils restreindront plutôt leurs dépenses de shopping, de sorties ou de restaurants avant de toucher aux vacances, constate Tui Belgium.
2. Les destinations de l’été
La destination préférée reste la France mais la Belgique, dans la foulée de son succès pendant la pandémie, se maintient à la deuxième place, pointe le CEO de Fisa, devant l’Espagne et l’Italie. Ce qui ne se traduit pourtant pas, en pratique, par un nombre accru d’exposants belges au Salon.
Du côté de Tui Belgium, "les destinations 'classiques' semblent toujours avoir beaucoup de succès : l’Espagne et la Grèce sont encore en tête de classement des vacances en avion, précise Sarah Saucin, la porte-parole. Les meilleures croissances concernent cependant des destinations non européennes comme la Turquie, la Tunisie, le Maroc ou l’Égypte. Des destinations qui étaient parfois encore fermées jusqu’à début 2022, mais qui attirent toujours autant et retrouvent leur public." Et de pointer : "Le nombre important d’hôtels all inclusive à prix abordables dans ces destinations répond clairement à la demande du marché belge de pouvoir voyager avec un budget déterminé à l’avance et de bénéficier du rapport qualité-prix le plus attractif possible". Le prix encore une fois…
Enfin, en 2020, le Salon avait accueilli 93 000 visiteurs avant de tomber à 29 000 l’an dernier. Frédéric François conclut : "Nous espérons arriver à 50 à 60 000 visiteurs lors de cette édition".
Le Salon en pratique
La 64e édition du Salon des vacances de Bruxelles se déroule du 2 au 5 février, de 10 à 18h, dans les palais 5 et 6 de Brussels Expo.
Destination à l’honneur : la Corse. "La région est très populaire auprès des Belges, relève Frédéric François, CEO du groupe Fisa, organisateur du Salon. 13 % des Belges ont déjà visité l’île, 9 % ont des projets concrets à venir et 59 % souhaiteraient y aller un jour." Une destination alliant mer, nature et randonnées, bien dans l’air du temps.
Des thématiques sont également mises en avant au fil des stands : Travel Food Festival, Nautical Sports et Walk&Bike.
Tarifs : 12 euros pour les adultes et gratuit pour les enfants jusque 16 ans.