La Flandre va-t-elle mettre fin à la croissance de l’aéroport de Bruxelles ?

Le sort de l’aéroport national est une affaire flamando-flamande. Faut-il limiter le nombre de vols à Zaventem ou y interdire les avions les plus polluants ? La Flandre choisira. Pour l’instant, les francophones ne sont pas consultés.

Illustration picture shows the take-off of the first symbolic flight with SAF, as sustainable aviation fuels (SAF) for aircrafts at Brussels Airport, in Zaventem, Sunday 01 January 2023. SAF fuels are available at Brussels Airport through the underground NATO pipeline. Belgian aviation company Brussels Airlines will operate its symbolic first flight with SAF on 1 January. BELGA PHOTO JAMES ARTHUR GEKIERE
Brussels Airport a jusqu'au 8 juillet prochain pour introduire un nouveau permis d'environnement, sous peine de ne plus pouvoir opérer.

On risque de parler beaucoup de l’aéroport de Bruxelles dans les prochains mois. La direction de Brussels Airport doit ainsi introduire un nouveau permis d’environnement avant le 8 juillet prochain, soit un an avant la fin de la validité son permis actuel. Sans ce précieux sésame, qui sera valable vingt ans, plus aucun avion ne peut atterrir ou décoller à Zaventem. On l’a vu très récemment avec l’aéroport de Liège, ce type de permis est loin d’être acquis. Entre enjeux environnementaux et économiques, le débat est vif. Il le sera d’autant plus à Zaventem vu la situation particulière de l’aéroport, national : l’État Fédéral y est actionnaire à hauteur de 25 % mais les infrastructures sont situées sur le territoire flamand, et les plaintes pour nuisances sonores viennent des trois Régions (et les amendes de Bruxelles). Bref, tous les ingrédients sont réunis pour une énième saga politique dont notre pays a le secret.

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