Le syndicat libéral approuve l'accord interprofessionnel partiel à 96%

Le syndicat libéral a approuvé l'accord partiel conclu au niveau interprofessionnel à 96 %, a-t-il fait savoir dans un communiqué.

ACLVB-CGSLB national secretary Olivier Valentin pictured during a session of the chamber commission for Social Affairs, Work and pensions, at the federal parliament, in Brussels, Wednesday 29 June 2022. The trade unions are invited to discuss the salary rule. BELGA PHOTO DIRK WAEM
Le secrétaire national du syndicat ACLVB-CGSLB, Olivier Valentin.

"Lorsque les autres partenaires sociaux auront également donné leur approbation, nous pourrons passer à la mise en œuvre concrète, à savoir la conclusion de CCT, etc. au sein du Conseil national du Travail", a souligné la CGSLB.

Alors que le dossier de la formation des salaires ne fait pas partie de cet accord, les délégués de la CGSLB ont estimé qu'il valait mieux parvenir à un accord partiel sur la prolongation des systèmes existants, avec quelques améliorations ponctuelles en matière de régimes de chômage avec complément d'entreprise (RCC), d'emplois de fin de carrière, d'heures supplémentaires et de chômage temporaire, plutôt que pas d'accord du tout. Les travaux se poursuivent également sur le salaire minimum et les pensions complémentaires notamment.

Le syndicat libéral a expliqué, en outre, qu'il continuera "à se battre sans relâche pour obtenir une modification de la loi sur la norme salariale". "Ce que nous demandons, c'est une norme salariale juste et indicative qui laisse la place à la libre négociation des salaires. Tant que cela ne sera pas le cas, la répartition équitable de la richesse créée sera soumise à une pression croissante."

Mercredi dernier, syndicats et organisations patronales réunis au sein du Groupe des 10 sont parvenus à un projet d'accord interprofessionnel (AIP).

Pour l'essentiel, le projet d'accord confirme des mesures qui avaient déjà été prises lors du précédent AIP (chômage économique, heures supplémentaires, etc.). Il se démarque toutefois par la demande des partenaires sociaux d'un maintien des règles fiscales et parafiscales relatives à la pension complémentaire jusqu'au 1er janvier 2030.

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