Franchiser, la seule solution? "Les franchises ne sont pas des cauchemars"

La tendance générale est claire chez les grands distributeurs, qui cherchent de plus en plus à franchiser leurs points de vente.

Thibaut Van Hoof
Un piquet de grève a pris place à Villers-le-Bouillet.
Les mouvements de grève se poursuivent pour lutter contre la généralisation des franchises. ©dr

Si on caricature le discours des syndicats depuis quelques semaines, travailler pour un franchisé serait un cauchemar, entre des horaires plus longs, du travail le dimanche, une baisse de salaire ou encore des emplois plus précaires. Et si tout n’est évidemment pas faux, le modèle des franchises n’est pas neuf en Belgique, pour Delhaize et surtout ses concurrents. “Mestdagh travaille déjà depuis longtemps sous ce système de franchise, et Carrefour a 450 supermarchés intégrés, et cela ne semble pas être si terrible, lance Claude Boffa, professeur émérite professeur de marketing à la Solvay Brussels School. Il faut prendre un peu de recul et prendre tous les éléments en compte. Les syndicats font peur aux employés de chez Delhaize pour une simple et bonne raison : un franchisé qui emploie moins de 50 personnes n’a plus de représentation syndicale. Ils pensent aussi à eux quand ils font grève avec les employés.

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