"La déception des travailleurs est énorme" : les offres de reprise pour Liberty Steel sont toutes rejetées par le tribunal de l'entreprise
Les trois offres déposées ont toutes été rejetées par le tribunal de l'entreprise de Liège.
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Publié le 28-04-2023 à 13h44 - Mis à jour le 28-04-2023 à 14h00
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Le tribunal de l'entreprise Liège a rejeté les offres de reprise pour Liberty Steel.
Trois offres de reprise étaient sur la table. Deux de ces offres étaient partielles et émises par le sidérurgiste ArcelorMittal (qui souhaitait reprendre 127 travailleurs), propriétaire avant l'arrivée de Liberty en 2019, et par le consortium NLMK/Marcegaglia (qui souhaitait reprendre 97 personnes). Ces repreneurs potentiels marquaient un intérêt pour le site de Flémalle.
Une troisième offre était déposée par Liberty Steel, via sa filiale roumaine Liberty Galati pour l'ensemble des actifs et des 582 travailleurs.
L'auditeur du travail estimait qu'il ne fallait retenir aucune des offres, considérant les deux premières discriminatoires et la troisième parce que Liberty Galati n'apportait pas les garanties nécessaires. Le tribunal de l'entreprise n'a retenu aucune de ces offres.
"La déception des travailleurs est énorme. Nous ne savons pas encore si cette décision entraîne la faillite. Nous devons encore en discuter avec le mandataire de justice. Il nous faut examiner s'il reste des pistes possibles ou s'il y a un appel possible de cette décision de justice", indique Jordan Atanasov, secrétaire régional de la CSC Métal.