François Macq : "Notre objectif est d’implanter nos radars tronçons au Sénégal"
Pour François Macq, dirigeant de l’entreprise Macq, la mission économique princière au Sénégal est une opportunité à saisir.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/7df913ef-fb76-4fac-b638-75a3157520e3.png)
Publié le 23-05-2023 à 09h59
:focal(1027x587:1037x577)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7Y6KDVV3EVHCFLPSRDVG5A2T6U.png)
Alors que la mission économique princière est officiellement lancée ce lundi à Dakar, au Sénégal, de nombreuses entreprises ont fait le déplacement, en partie soutenues financièrement par les différents organes publics présents, dont hub.brussels pour la capitale et l’Awex pour la partie wallonne.
Parmi elles, Macq, une entreprise bruxelloise connue pour ses solutions électroniques mais très connues aussi pour ses services en gestion intelligente de mobilité en ville, grâce à ses logiciels et ses algorithmes basés sur l’intelligence artificielle. Et parmi ces services, les fameux radars tronçons, cauchemar des chauffards.
"Les radars tronçons améliorent fortement la sécurité"
"Il faut rappeler que les radars tronçons, qui sont des caméras intelligentes, améliorent fortement la sécurité routière. Et ça évite de provoquer l'effet accordéon, comme avec les radars classiques", justifie à ce propos François Macq, le dirigeant de l’entreprise, qui s’est spécialisée dans la mobilité il y a une vingtaine d’années. "Nous avons la volonté de grandir à l’international. Pour l’instant, nous discutions avec le Maroc, sur la gestion de grands carrefours routiers, et la Côte d'Ivoire. Mais le Sénégal nous intéresse aussi", explique-t-il.
On souhaite donc continuer les discussions et revenir avec une commande signée !
"Généralement, on dit que les gens ont de l’argent pour la sécurité routière, les contraventions, mais moins pour la gestion intelligente de la mobilité. C’est pourtant cela que nous offrons, avant tout", commente-t-il, alors que ses caméras et les systèmes qui vont avec sont leaders sur le marché belge. Ce sont également elles qui contrôlent par exemple le trafic dans les zones de basses émissions (LEZ).
"Nous sommes plus d’une centaine de personnes et environ 10 % de notre chiffre d’affaires est fait à l’étranger. Mais c’est là que notre croissance peut être la plus forte. Nous avons un partenaire commercial au Sénégal, avec qui on discute. On souhaite donc continuer les discussions et revenir avec une commande signée !", termine-t-il, lui qui estime que le coût de la mission pour son entreprise – entre dix et quinze mille euros – est largement rentabilisé. Par contre, imposer les radars tronçons au Sénégal est un défi sérieux, à la vue de la circulation parfois chaotique sur place. Mais si on part de zéro, c’est qu’il y a une opportunité business.