Le patron de Dassault tacle la Belgique sur le futur avion de chasse : “Pourquoi est-ce que je ferais de la place à des gens qui ont choisi le F-35 ?”

Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, ne voit pas d’un bon œil une éventuelle participation belge au programme de développement de l’avion militaire de sixième génération porté par la France, l’Allemagne et l’Espagne. "Je ne vois pas pourquoi je donnerais du travail aux Belges aujourd’hui”, annonce-t-il.

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Selon le PDG de Dassault Aviation, le choix de la Belgique pour le F35 américain compromet les chances de notre pays de participer au projet de développement du futur avion franco-allemand-espagnol. ©BELGA

La charge est lourde. Elle provient d’Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation qui était auditionné ce mercredi devant des sénateurs français sur le projet de loi de programmation militaire. Au cœur des débats, il y avait notamment le futur avion de chasse que l’entreprise serait amenée à (co) développer. On parle d’avions de sixième génération – des appareils furtifs qui comporteront notamment une composante en drone et en partie gérée par de l’intelligence artificielle – qui sont amenés à remplacer les avions les plus neufs actuellement, tels les F-35 (cinquième génération), Rafales et autres Eurofighters. Si ces avions ne devraient décoller, au mieux, qu'en 2035, voire en 2040, beaucoup de pays se positionnent déjà sur les différents programmes de développement en espérant, notamment, le plus de retombées économiques possibles.

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