Grève au journal "Les Echos" en France : face à Bernard Arnault, l’indépendance n’est décidément pas "un luxe"

La rédaction du quotidien a annoncé se mettre en grève depuis ce jeudi 1er juin jusqu’à vendredi 17 heures, ses membres dénonçant une direction qui “veut vider de sa substance” leur droit de véto. Un nouvel épisode d’un combat qui dure depuis le rachat du journal par LVMH en 2007.

Lilian Lemaire, pour Libération
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Le groupe de presse les Echos-le Parisien est la propriété de Bernard Arnault depuis 2007. ©BELGA

Cela n’arrive pas tous les jours dans un journal où l’ambiance n’est pas vraiment celle d’un piquet de grève avec brasero cégétiste. Les journalistes de la rédaction des Echos se mettent en grève, ce jeudi 1er juin et ce jusqu’à vendredi 17 heures. Un mouvement annoncé via un communiqué dans lequel la Société des journalistes (SDJ) du quotidien estime que “le journal doit pouvoir traiter de tous les sujets – y compris touchant à l’actionnaire –, sans censure ni excès de zèle. C’est pour cela qu’il faut absolument renforcer les garanties d’indépendance dont les récents événements ont montré la fragilité”. En cause : la mise à mal du droit de véto des journalistes sur la nomination imminente d’un nouveau directeur de la rédaction par le PDG des Echos, Pierre Louette, également PDG du Parisien.

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