Béatrice de Mahieu (BeCode) : "La Belgique a toujours survalorisé les métiers intellectuels. Ce qui est une erreur"

L'Invitée Eco | Depuis un peu plus d’un an à la tête de BeCode, présente à Bruxelles, Gand, Charleroi et Liège, Béatrice de Mahieu explique comment l’école de codage entend répondre plus efficacement aux besoins spécifiques des employeurs. Entretien.

Pierre-François Lovens
Vincent Slits
Depuis un peu plus d'un an, Béatrice de Mahieu est à la tête de l'école de codage BeCode.
Depuis un peu plus d'un an, Béatrice de Mahieu est à la tête de l'école de codage BeCode. ©Ennio Cameriere

Le 1er septembre 2022, Béatrice de Mahieu ouvrait un nouveau chapitre de son parcours professionnel, mené jusque-là dans le monde des télécoms et de l’innovation (Telenet, Microsoft, Co-Station,…), en devenant directrice d’école. Mais une école d’un genre particulier, qui, depuis sa création en 2017, s’est donné pour mission de rapprocher les “laissés-pour-compte” de la révolution numérique (jeunes en décrochage scolaire, demandeurs d’emploi, migrants,…) et les entreprises qui peinent à trouver les talents (codeurs, développeurs web, analystes de données,…). Il s’agit de l’école de codage BeCode, aujourd’hui implantée dans quatre grandes villes belges (Bruxelles, Gand, Charleroi et Liège). “Nos sociétés ne sont pas à la hauteur des enjeux d’éducation, d’inclusion, de diversité, de mise à l’emploi. On doit changer ça et BeCode peut clairement y contribuer”, nous confiait-elle au moment de prendre la tête d’une équipe de 52 personnes. Un an plus tard, Béatrice de Mahieu se dit “ravie” de mettre sa curiosité (immense) et son énergie (débordante) au service de l’innovation, de l’éducation et de l’inclusion par le numérique. Avec, à la clé, un impact social et économique remarquable. Entretien.

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