Pourtant, le mois dernier, d’autres médias ont demandé à la Cour d’appel du deuxième circuit des États-Unis à New York de lever le sceau d’une lettre de la Deutsche Bank identifiant deux membres de la famille Trump dont les déclarations de revenus sont en possession de la banque.
Troy Gravitt, un porte-parole de la Deutsche Bank, a déclaré que "la banque était déterminée à coopérer avec les enquêtes autorisées". Mais ce jeudi, la banque a communiqué en expliquant que "si les enquêteurs doivent mettre la main sur des déclarations de Trump, ils devront aller voir ailleurs".
Les comités du Congrès, contrôlés par les démocrates, ont pourtant tout tenté, notamment à travers plusieurs assignations à comparaître à destination des responsables de Deutsche Bank.
Les démocrates comptaient, en effet, sur de potentielles informations croustillantes que pouvaient révéler ces documents financiers liés à Donald Trump, sa famille et ses sociétés. Informations que Trump n'a pas voulu révéler, rompant avec des décennies de précédent présidentiel.
Pour éviter toute fuite d'information, le président américain n'a pas chômé en poursuivant la banque et l'empêchant, ainsi, de se conformer aux décisions de la justice américaine.
Une rupture de confiance avec la Deutsche Bank, devenue son principal prêteur après une série de faillites, qui n'a pourtant pas pousser la banque allemande à livrer les informations tant réclamées par le Congrès notamment.
Par ailleurs, ce litige est en cours devant les tribunaux fédéraux américains. Outre Deutsche Bank, un autre prêteur, Capital One, est ciblé par les actions des avocats du président américain.