Après ses logements, la Région bruxelloise pleure ses entrepôts et ateliers disparus (INFOGRAPHIE)

La mixité, c’est aussi rester dans une logique de centres d’activités. Au risque de créer une capitale-dortoir.

C.M.
La logistique à Bruxelles, aussi essentielle que le logement
©BAUWERAERTS DIDIER

La mixité, c’est aussi rester dans une logique de centres d’activités. Au risque de créer une capitale-dortoir.Il fut un temps, pas si lointain, où la Région bruxelloise pleurait après des logements. Aujourd’hui, elle aurait tendance à pleurer ses entrepôts et ateliers disparus. Pas tant parce qu’il y en aurait nettement moins qu’avant (à peine 700 m² de moins sur un total de 4,7 millions de m² répartis à concurrence de 42 % d’ateliers, 46 % d’entrepôts et… 12 % d’espaces vides), mais surtout parce qu’à l’heure de l’e-commerce et du "just in time", il en faudrait bien davantage. Or, et c’est un des enseignements de la dernière édition de l’Observatoire des activités productives, cette offre immobilière qui se concentre toujours de part et d’autre du canal, semble toujours mieux trouver son bonheur en périphérie. Tant que c’est en Région bruxelloise, aux confins d’Anderlecht ou de Bruxelles, du côté de Haren ou de Neder-over-Hembeek, passe encore. Mais quand c’est au-delà, c’est autre chose… Du moins pour les taxes et les emplois que ces espaces génèrent. On parle en effet ici d’entrepôts logistiques, d’atelier de fabrication métallique, de garages de commerces de gros, de transformation alimentaire, de centres de tri et recyclage de déchets, de stations d’épuration, de dépôts de la Stib…

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