Prix et transactions records : pourquoi l'immobilier est-il en surchauffe ?

Le baromètre immobilier des notaires relève une activité totalement inédite au premier semestre. Les prix ont suivi, un cran plus bas, sauf s’agissant des très prisés terrains à bâtir et propriétés rurales.

Charlotte Mikolajczak
En Wallonie comme à Bruxelles, selon les types de biens, la hausse s’échelonne entre +0,7 et +2,9 %.
En Wallonie comme à Bruxelles, selon les types de biens, la hausse s’échelonne entre +0,7 et +2,9 %. ©Shutterstock

Le chiffre est assourdissant : au cours du premier semestre de cette année, le nombre de transactions immobilières résidentielles a augmenté d'un peu plus de 30 % par rapport à la même période en 2020. Certes, cette période de référence est, pour le moins, hors norme (confinement, fermeture des agences, interdiction de visites…). Mais par rapport au premier semestre 2019, l'activité est également en forte hausse : près de 17 % ! Au point d'inciter Renaud Grégoire, porte-parole de la Fédération des notaires, à parler de "surchauffe", d'"euphorie", dont "on ne sait pas la durée".

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