Des bureaux, des commerces et des franchises... Vaneau Lecobel veut "balayer tout le spectre de l'immobilier"
Libre Immo | L’agence a inauguré ses nouveaux bureaux de la place Brugmann. L’occasion de voir plus grand.
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- Publié le 05-12-2022 à 11h21
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En janvier 2014, quand le groupe français Vaneau rachète l’agence immobilière Lecobel afin de mettre un pied en Belgique, il l’appelle tout naturellement Lecobel Vaneau. Parce que des deux noms, c’était le premier qui était connu sur la place bruxelloise.
Le 1er novembre de cette année, à l’occasion du déménagement, dans un seul bâtiment de la place Brugmann (Ixelles), des trois agences Lecobel Vaneau installées dans le quartier, la direction a décidé d’inverser les deux noms. Désormais, l’agence s’appelle Vaneau Lecobel. Notamment parce qu’entre-temps, la concurrence venant de l’étranger s’est accrue à Bruxelles - Sotheby’s, Barnes, Emile Garcin… - et qu’avoir une force de frappe internationale derrière soi peut s’avérer plus efficace.
Une enseigne cinquantenaire
Vaneau, immobilière fondée en 1972 à Paris, rue… Vaneau, par Michel Pelège (85 ans et qui fêtera le 2 janvier prochain ses 60 ans de vie professionnelle, entamée aux Galeries Lafayette et à la Caisse des dépôts et consignations, poursuivie dans l'immobilier, la promotion, l'hôtellerie et l'administration de biens au sein du groupe Pelège), compte vingt-cinq agences, dont dix-sept à Paris, les autres sur la Côte d'Azur, à Marrakech, à Miami et à Bruxelles. Son objectif est de "balayer tout le spectre de l'immobilier", décrivait son fondateur la semaine dernière, lors de l'inauguration officielle du nouveau bâtiment, énumérant "achats, ventes, locations, viager, promotion, gestion, administration de biens, copropriété, assurances, crédits… Peu de groupes ont les outils dans autant de domaines." Cette année, le groupe signera d'ailleurs un chiffre d'affaires supérieur à 40 millions d'euros, sans compter ce qu'il réalise au titre de promoteur.
On va prochainement s'investir dans l'immobilier de bureaux et de commerces.
La Belgique, qui annonce un chiffre d'affaires de près de 3,15 millions d'euros (contre 2,5 en 2021), y participera de manière tangible. Avec deux agences, puisqu'à celle du Sud, il faut ajouter celle de l'Est, rue Belliard. Et ce, alors que l'antenne belge (vingt-six personnes, des ventes de 800 000 euros en moyenne, avec des pointes à trois, quatre, cinq millions d'euros) est moins exclusivement versée dans le prestige que sa maison-mère et n'aligne pas autant d'offres de services. "Mais on va prochainement s'investir dans l'immobilier de bureaux et de commerces, pointe Abraham de Bettencourt, qui, depuis octobre 2015, dirige l'enseigne en Belgique. On ne va pas chercher à concurrencer les JLL, CBRE et autres Cushman&Wakefield, mais on va se pencher sur des plus petits espaces de bureaux, des projets mixtes, etc."
Il ne va pas, par contre, se lancer dans la gestion d'actifs immobiliers, "trop chronophage et dans des proportions insuffisantes en Belgique", qui est un des gros départements du groupe Vaneau (trois milliards d'euros d'actifs en gestion).
L’expansion par la franchise
Vaneau Lecobel va toutefois innover en lançant un système de franchise. Pas à Bruxelles, où l'expansion se fera en propre - une troisième agence est à l'étude - mais bien dans les deux autres Régions. Pour l'heure, elle regarde ce qui serait possible de faire à Anvers, à Knokke et dans le Brabant wallon. "Tout est une question d'hommes", dit-il. La visibilité de la nouvelle agence participera certainement à la réussite de ses défis. "On est installés dans l'ancienne banque ING, sur 300 m2 et vingt-quatre mètre de façade, indique, fièrement, Abraham de Bettencourt. Les riverains ont toujours connu ce bâtiment occulté. Tout à coup, on leur offre une vue traversante. L'espace est lumineux, repérable de loin. Et il a un potentiel important. C'est une des plus belles agences de la capitale." "Et puis, j'ai toujours eu l'envie de prendre le contrôle d'une banque", sourit Michel Pelège.