Pourquoi l’achat d’un bien immobilier ne sera pas simple en 2023
Une analyse de Bruno Wattenbergh, chroniqueur pour LN24.
- Publié le 19-12-2022 à 09h36
- Mis à jour le 19-12-2022 à 11h47
Les Belges et l’immobilier, c’est une longue histoire d’amour. Mais depuis l’éclatement de la crise sanitaire, l’achat d’un bien immobilier s’est considérablement compliqué, et la lutte pour l’appartement ou la maison de ses rêves est devenue féroce.
Et alors que 2023 se profile à l’horizon, que faut-il attendre du marché de l’immobilier ? “Ce ne sera pas simple d’acheter un bien immobilier en 2023”, place d’emblée Bruno Wattenbergh, qui pointe les nombreux facteurs à prendre en considération. “Les taux d’intérêt, l’inflation, l’indexation, le PEB, le retard dans la mise sur le marché de biens neufs, les prix de l’énergie, etc.”, cite-t-il.
Les performances énergétiques plus importantes que jamais
Une chose est sûre : le facteur énergétique sera plus important que jamais, “d’autant plus lorsqu’une Région comme Bruxelles va bientôt pouvoir imposer aux propriétaires des travaux obligatoires pour augmenter la performance énergétique”, pointe encore le chroniqueur.
Un élément qui va d’ailleurs peser sur les passoires énergétiques “qui se déprécient fortement. En moyenne, entre un bien très performant énergétiquement et un bien fort peu performant, on parle de 80 000 euros de différence, selon BNP Paribas”.
Quant aux taux pour les prêts hypothécaires, ils devraient se maintenir dans une fourchette aux alentours des 3 à 4 %,