Pourquoi, contre toute attente, le prix des logements mal isolés continue à augmenter

L’immobilier résidentiel accuse le coup avec un essoufflement généralisé des prix. La plate-forme de données Realo pointe néanmoins deux exceptions, dont les valeurs se sont renchéries : les biens les moins énergivores et les biens les… plus énergivores.

 «On favorise les rénovations», insiste Romain Ganser (OCP).
Les prix des maisons mal isolées, affublées d'un certificat PEB E ou F, ont davantage augmenté cette année que ceux des maisons présentant un PEB légèrement supérieur (D).. ©joef - stock.adobe.com

La bonne santé du marché immobilier dépendant du pouvoir d’achat des ménages, il était entendu qu’au deuxième semestre de cette année, les prix des maisons et des appartements devaient si pas baisser, à tout le moins stagner. Le cocktail inflation galopante, explosion des prix de l’énergie et augmentation des taux d’intérêt hypothécaires ne pouvait qu’être imparable. Et il l’a été : “au premier semestre, le prix des habitations unifamiliales et des appartements s’est encore accru de respectivement 3 et 1,5 %, mais cette poussée s’est inversée au cours des six mois suivants”, note la plateforme gantoise de données immobilières Realo. Elle relève ainsi une stagnation des prix des maisons (+0,12 %) au 4e trimestre de cette année, par rapport au 3e trimestre, et même une régression de 0,25 % pour les appartements. Un changement inédit après plusieurs années de hausses ininterrompues et une année 2021 de véritable surchauffe, en réponse à la situation exceptionnelle provoquée par la pandémie.

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