"J'ai déjà acheté deux biens en viager, le troisième ce sera pour y vivre"

Hamza habite en périphérie bruxelloise et est locataire de son logement. Le viager s'est imposé à lui pour répondre à un besoin qui lui est propre. "Je ne veux pas emprunter de l'argent à une banque et participer au système des taux d'intérêt. C'est un choix très personnel, et cela demande évidemment de l'inventivité si je veux acheter un bien à l'avenir, convient-il. Le viager est, selon moi, la meilleure solution pour investir quand on a des moyens limités. Il n'est pas nécessaire d'avoir un gros capital de départ pour s'y lancer. Je me suis dirigé vers un petit bien pour mon premier investissement et j'ai payé un bouquet de 15 000 euros, tout en payant une rente mensuelle de 675 euros à l'occupant de la maison. Il s'agit d'une dame âgée qui avait besoin d'un revenu supplémentaire pour pouvoir rester chez elle."

Une rente mais pas de bouquet

Pour le second bien qu'il a acquis en viager, toujours occupé, il a même négocié une formule sans versement d'un bouquet. "Pour ce bien, je paye une rente de 500 euros par mois, précise-t-il. Ces deux biens me permettent de mener un investissement sur le long terme tout en continuant à vivre et à payer mon loyer, évidemment."

Un viager libre pour l’occuper

Et s'il ambitionne encore de devenir propriétaire du bien dans lequel il vit, cela passera également par le viager. "Je surveille les offres pour les viagers libres, mais c'est évidemment beaucoup plus rare. Je croise les doigts, d'autant plus que les loyers augmentent et qu'on n'a pas la liberté de faire ce qu'on veut quand on loue un bien. Si je veux accrocher un cadre au mur, je dois le demander à mon propriétaire (rires). Si je trouve la perle rare, je me lancerai. Sinon, j'attendrai que mes investissements arrivent à leur terme pour revendre ces deux biens et acheter mon propre bien avec l'argent récolté."