La start-up française Comet Meetings veut ouvrir un second espace en Belgique
La société française de location de salles de réunion cherche à ouvrir un second espace belge.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/a9eac1ff-2648-4310-ab1f-2491745c3d47.png)
- Publié le 22-03-2023 à 17h09
:focal(810.5x548.5:820.5x538.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/4VMJ7BWMFJDHTIUNLRWJ3P4Q4U.jpg)
Libre Immo | Le dossier
Présent au Mipim, Matthieu Nicoletti, chargé du développement de la start-up française spécialisée dans la location de salles de réunion pour les entreprises Comet Meetings, s'est fait l'écho du succès de sa première implantation belge dans le quartier Louise, à Bruxelles. Ouvert en octobre 2021, le "Co-meeting" Louise (2 800 m²) peut se féliciter d'avoir accueilli plus de mille évènements et réunions auxquels plus de 20 000 personnes ont participé en un peu plus d'un an d'activité. "C'est en Belgique que nous avons lancé notre premier espace hors des frontières françaises, rappelle-t-il, avant de nous établir à Madrid sur 2 000 m² en septembre 2022." Car le concept de Comet Meetings s'épanouit avant tout dans de "grandes métropoles économiques européennes", précise Matthieu Nicoletti.
Fondée en 2016 à Paris où elle compte huit sites, la jeune société a très vite eu envie de "démontrer l'exploitabilité de [son] modèle", raconte-t-il. Forte d'une équipe de 170 personnes, elle se concentre à présent sur l'optimisation de sa présence en France, en Belgique et en Espagne, tout en lorgnant d'autres pays tels que l'Allemagne ou l'Italie. "Nous explorons de nouvelles adresses à Bruxelles, acquiesce le Chief Development Office. Sans pour autant avoir pour ambition de nous développer à outrance mais plutôt de manière raisonnée, en identifiant des sites complémentaires aux sites existants."
Recréer du lien
Tirant le bilan de l'année 2022, Matthieu Nicoletti insiste sur les performances de Comet Meetings. À commencer par un chiffre d'affaires appréciable de 27 millions d'euros pour 30 000 m² d'espaces de réunion en exploitation. "Nous avons atteint la rentabilité dès 2017, soit dès notre seconde année d'activité, indique-t-il non sans fierté. C'est peu courant pour une start-up." Pourtant, quand la crise sanitaire a éclaté, ce n'était pas gagné, concède-t-il.
"On pensait mettre la clé sous la porte. Mais notre business model a prouvé sa résilience. Et sa pertinence. Plus que jamais, avec la nouvelle hybridation du travail mais aussi les nouveaux paramètres tels que la semaine de quatre jours, le travail partagé ou asynchrone, les entreprises ont besoin de recréer du lien et de réunir leurs collaborateurs dans des espaces inspirants et confortables, pensés pour favoriser les échanges et stimuler la créativité." Et ce, d'autant plus qu'avec l'essor du télétravail, nombre d'entre elles sont occupées à rétrécir leurs bureaux. "Nous offrons aussi un accompagnement à nos clients, les assistant sur le plan technique, mais également en termes de contenu (aide à la préparation des réunions, mise en contact avec des experts…) grâce à nos 'meeting scientists'."
À Bruxelles, Comet Meetings compte parmi ses clients tant des institutions (le Parlement européen, certaines entités publiques…) que des start-up, scale-up et des entreprises de plus grande taille (Thalys, Axa, Belfius, Bpost…). "On leur offre un cadre, une expérience et des services similaires aux services hôteliers", conclut Matthieu Nicoletti.