Crise immobilière en France: après Paris, d'autres grandes villes touchées par la baisse des prix
Le marché immobilier français est en crise et cela se ressent sur les prix, que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien.
- Publié le 01-09-2023 à 13h48
- Mis à jour le 01-09-2023 à 15h27
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La France connaît un reflux important sur son marché immobilier. Cette crise a commencé par Paris (-4,5 % du prix du mètre carré en un an, à 9 944 euros) et s’est progressivement étendue dans tout le pays, en particulier dans les régions les plus chères. Pour quantifier cet ébranlement, tant dans le nombre de biens proposés que sur les prix, nos confrères français du journal Les Échos ont enquêté sur la baisse drastique des prix des bien immobiliers. Et les résultats sont sans appel.
À commencer par Lyon, dont les prix ont chuté de 8,1 % sur un an, atteignant un prix moyen de 5 026 euros par mètre carré. Du côté de Bordeaux, on constate une baisse de 8,6 %, dont 1 % en un seul mois. Un reflux qui peut s’expliquer dans le cas de ces deux villes. En dix ans, les prix des biens immobiliers ont augmenté de plus de 40 %. Cette baisse s’apparente donc plus à un retour à la normale, avec des tarifs plus modérés par rapport aux revenus et au pouvoir d’achat immobilier des habitants. Mais les chutes des prix se ressentent aussi à Nantes (-5,2) %, à Rennes (-3,9 %) ou encore à Montpellier (-3,1 %).
À l’inverse, et elles sont bien seules, Nice et Marseille connaissent une hausse relativement importante. La cité phocéenne a grimpé ses prix de 2,2 % sur un an, pour une moyenne de prix à 3 871 euros le mètre carré. Du côté de Nice, l’augmentation est plus importante, avec 7,9 % sur un an avec un prix moyen au mètre carré de 5 292 euros.
Stabilité, voire augmentation dans les zones rurales
Si les grandes villes connaissent en général une forte baisse de ses prix, cela semble être moins le cas hors de celles-ci. Durant le mois d’été, le prix moyen au mètre carré est resté stable, établi à 3 179 euros. En zone rurale, dont le calcul a été effectué sur la valeur des maisons et non la vente, l’indice continue de progresser, avec une hausse de 3 % sur un an.
Seulement, Les Échos indiquent que cette augmentation a été divisée par deux par rapport à l’année dernière, signe d’un coup de frein généralisé dans le pays. De manière générale, les prix ont diminué de 0,4 % sur un an. À noter que c’est la première fois que ceux-ci ont en baisse dans toute la France depuis sept ans.