Pas plus que l’eau tempérée de son bassin, le marché immobilier d’Arcachon et environs ne fait de vagues. Il avance son bonhomme de chemin - pas toujours goudronné d’ailleurs, souvent bordé d’herbes folles, de pins et d’une piste cyclable -, sans accidents mais néanmoins haut dans les prix. Même en moyenne.
Mais peut-on encore parler de moyennes pour un marché composé, un peu à l’image de la Côte belge (dix communes, 67 km de littoral), de dix localités s’étirant le long de 80 km de côtes dunaires et boisées ? Dont l’une - Arcachon - abrite quatre "villes", chacune portant le nom d’une saison, et dont une autre, juste en face - Lège-Cap-Ferret -, couvre une bonne partie de la presqu’île de 25 km de long.
C’est tellement vrai que les professionnels n’utilisent pas les mêmes unités de mesure pour qualifier tel ou tel marché. Au Cap Ferret, à l’extrême pointe de la presqu’île, on parle de prix… minimum (1 million d’euros pour une maison en bois de 200 m² avec petit terrain). En face, à Arcachon, au Moulleau ou à Pyla-sur-Mer, on parvient à donner des fourchettes au mètre carré (entre 10 et 30 000 euros/m² pour une villa en première ligne).