LIBRE IMMO | Le temps où les promoteurs flattaient leur ego en exposant des œuvres d’art dans leurs projets est dépassé. Aujourd’hui, l’association entre l’art et l’immobilier est pleinement intégrée pour le plus grand bien de la ville. Exemples choisis.
De prime abord, le lien entre l’art et l’immobilier n’est pas des plus évidents. "Peu d’artistes viennent vers nous pour solliciter des collaborations", acquiesce Elette Rahavard, directrice de la gestion immobilière du groupe Eckelmans Immobilier.
Pendant longtemps, les œuvres d’art exposées dans le lobby d’un immeuble neuf, face à son entrée principale ou encore dans un petit jardin public attenant étaient tantôt le fruit d’une volonté des autorités délivrant le permis (assimilées alors à des charges d’urbanisme), tantôt celui d’un promoteur éclairé, amateur d’art et de culture. Mais depuis quelques années, la donne a changé.
"L’urbanité est désormais plébiscitée", esquisse le promoteur Stéphan Sonneville, CEO d’Atenor...