Conjoint aidant: un statut en recul qui comporte pourtant quelques avantages

En 2005, un véritable statut de conjoint aidant était créé. Le nombre de ceux-ci est en recul alors que le statut a pourtant ses avantages.

Conjoint aidant: un statut en recul qui comporte pourtant quelques avantages

Le nombre de conjoints aidants est en recul en Belgique. Le statut a pourtant ses avantages.
Le principe de l’indépendant qui se fait aider par son conjoint ne date pas d’hier. “ À une époque, il y avait de nombreux indépendants qui travaillaient avec leur épouse” , constate Karel Van den Eynde, directeur organisation de Liantis caisse d’ assurances sociales. “ L’avantage fiscal était important, car l’homme pouvait donner 30 % de son chiffre d’affaires à son épouse. Mais seul lui devait s’affilier auprès d’une caisse d’assurances sociales. Ce statut existait au détriment des femmes car, même si elles étaient à charge de leur mari pour les soins de santé, elles n’avaient en fait aucun statut et ne bénéficiaient d’aucune pension .”
En 2005, un véritable statut de conjoint aidant a été créé. Le conjoint aidant – qu’il soit une femme ou un homme, les choses ayant aussi changé à ce niveau-là – doit s’affilier auprès de la même caisse d’assurances sociales que l’indépendant aidé. “ Depuis lors, les revenus sont considérés comme des revenus séparés. Et chacun paie ses cotisations .” Celles-ci sont moindres pour l’aidant, mais avec les mêmes garanties. “ Le revenu minimum, sur lequel les cotisations sociales sont calculées, est la moitié de celui des indépendants à titre principal. . Ainsi, un conjoint aidant qui gagne 3000 euros devra payer des cotisations sur 6083,16 euros, alors que l’indépendant à titre principal le fera sur 13847,39 euros. C’est donc une formule intéressante pour les petits revenus. Au-delà de 13 847,39 euros, être conjoint aidant ou indépendant ne change rien ”, précise l’expert de Liantis. “ Les cotisations sociales seront calculées de la même façon.” Le taux des cotisations s’élève à 5,125 % par trimestre (20,5 % par an) sur le revenu réévalué jusqu’au plafond de 59 795,61 euros ; et à 3,54 % par trimestre (14,16 % par an) sur la partie du revenu comprise entre 59 795,61 et 88 119,80 euros. Les cotisations sont plafonnées à ce dernier revenu.

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