Factures, loyers, emprunts : les jeunes s'inquiètent pour leurs finances
Un jeune Belge sur deux a une conscience aiguë de ses obligations financières et s'en inquiète.
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Publié le 22-06-2019 à 13h55 - Mis à jour le 12-07-2019 à 10h54
Un jeune Belge sur deux a une conscience aiguë de ses obligations financières et s'en inquiète.
C'est ce que révèle une enquête d’Unisys - Security Index d’Unisys - diffusée cette semaine concernant les jeunes de 18 à 34 ans. On parle ici des factures, des loyers, des remboursements d’emprunts, des factures liées aux cartes de crédit,… C’est un constat important si l’on sait que seuls 33 % des Belges de 55 à 64 ans se soucient de ces obligations.
L’étude fait aussi apparaître une prise en compte des risques liés aux fraudes par carte bancaire. Ici, le chiffre est très clair : 60 % des répondants s’en soucient. Et cette préoccupation ne se limite pas à la carte de crédit. En effet, l’étude d’Unisys montre que "la moitié de répondants craint que des pirates informatiques aient aisément accès à leur compte bancaire au moyen des méthodes de paiement sans contact (51 %), de portefeuilles électroniques comme PayPal ou Apple Pay (51 %) et d’applications mobiles comme Payconiq by Bancontact (44 %). La peur du piratage monte même à 63 % pour les paiements bancaires en ligne, la méthode de paiement la plus utilisée". Une attitude, souligne Unisys, qui se traduit dans le cas des paiements sans contact proposés sur les cartes et les objets connectés comme l’Apple Watch, par une réaction de refus : 64 % des personnes interrogées assurent ne pas avoir l’intention d’utiliser ce système. Les jeunes Belges qui seraient pourtant les plus attirés par les nouveaux modes de paiement sont, ici aussi, plus effrayés par le risque de se faire dépouiller dans le monde des paiements numériques. Unisys relève ainsi que 72 % des jeunes de 25 à 34 ans ne sont pas convaincus de la sécurité offerte par les plateformes bancaires. 57 % ne sont toujours pas convaincus non plus de la sécurité des paiements sans contact. Et c’est aussi le cas des jeunes entre 18 et 24 ans. Les aînés, qui ont aussi l’habitude de la banque en ligne, sont à peine plus à l’aise avec ces outils.