T’es un parent à la page si… t’as ta Yoyo !

Un peu d’inventivité, dans un secteur où l’on pensait avoir tout vu et tout écrit ? Un produit bien vendu dans un emballage marketing bien ficelé ? Voilà les clés du succès de "la" poussette à la mode, la Yoyo. Un succès qui permet au fabricant de l’engin, Babyzen, de le vendre cher: entre 400 et 900 euros, selon les accessoires ajoutés et la configuration de base. L’engouement est tel qu’aujourd’hui, les Yoyo se vendent toutes seules, et que les contrefacteurs sont forcés de mettre les bouchées doubles pour répondre à la demande. Cette petite bête sympathique répond aux vœux des parents, surtout à ceux dont la vie est indissociable de la nouvelle mobilité urbaine, qui implique les passages sur des trottoirs réduits, des portiques de sécurité dans les métros, le tout en téléphonant d’une main, et même en courant. Les Yoyo sont étroites, repensées pour ne pas perdre leur assiette, même lestées d’un sac à provisions ou de sa plateforme sur roues, destinée à un petit frère ou une petite sœur. Tout a été dessiné au mieux, et les roues avant ne frétillent plus en cas d’accélération du parent aux commandes, elles sont stabilisées par un système breveté. Les grands-parents apprécient aussi, nous dit-on.