De la BCE à la Fed, les tactiques des banques centrales divergent face à des problématiques pourtant similaires

Les annonces des grandes banques centrales, les bonds de Pfizer et Proximus, et les chutes de Delivery Hero et Colruyt sont au menu de la Revue Boursière de la semaine.

Van Campenhout Patrick
De la BCE à la Fed, les tactiques des banques centrales divergent face à des problématiques pourtant similaires
©AFP

Un même boulot - soutenir l’économie, un même souci - une inflation inattendue, et une même inconnue - les effets du nouveau variant du Covid, mais deux réactions bien différentes. La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) ont tenu cette semaine les marchés financiers en haleine, qui attendaient d’en savoir plus sur le calendrier des deux instituts d’émission en matière de normalisation de leur politique d’influence sur leurs économies respectives. Première en ligne, la Fed a eu un discours tranchant basé sur le niveau de l’inflation (+6,8 % sur un an), des prix à la production (+9,6 %), d’un taux d’utilisation des capacités de production supérieur à celui d’avant la pandémie, et surtout de la baisse du taux de chômage (de 4,6 % à 4,2 %). Des éléments qui justifient à ses yeux l’accélération du rythme de réduction de ses achats d’actifs. Ils prendront fin en mars 2022 au lieu de juin. Ensuite, la Fed augmentera par trois fois ses taux de référence avant la fin de l’année 2022.

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