Les Bourses mondiales entrent dans la période plus calme de l’année

L’inquiétude vient essentiellement de l’évolution du Covid en Chine et de ses effets sur l’économie.

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Entre le Covid en Chine et la santé de fer de l'économie américaine, les opérateurs sont inquiets. ©Copyright (c) 2022 alexkich/Shutterstock. No use without permission.

Sans disposer de statistiques précises ou d’informations crédibles, il est difficile de se faire une idée des effets du relâchement de la politique du “zéro-Covid” sur l’économie chinoise et, partant, sur la production des multiples produits qui alimentent le commerce mondial. On évoque une explosion des cas en dizaines de millions par jour, mais rien ne filtre sur les effets de cette déferlante. Ce que l’on voit en revanche, c’est que sur l’année, les principaux indicateurs boursiers y restent dans le rouge, avec des pertes entre 16 % et 23 %. En Asie encore, la seule nouvelle largement commentée cette semaine est venue du japon où la Banque centrale (BoJ) a décidé de durcir très légèrement sa politique monétaire, ce qui a entraîné un peu de mouvement sur le front obligataire, avant un retour à la situation précédente. La décision prise par la BoJ affecte à la marge de gros fonds thématiques libellés en yen. Mais le rendement des emprunts japonais de référence à 10 ans est revenu autour de 0,40 %. La BoJ a en fait relevé la marge de fluctuation (de -0,25 % /+0,25 % à -0,50 %/+0,50 %) des rendements des obligations d’Etat, afin de contrer une inflation qui, en novembre, a grimpé… à 3,8 %. Cette secousse modérée a ramené les rendements des obligations d’Etat belges à 3,03 %.

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