Les Bourses européennes se maintiennent avant les chiffres de l’emploi américain
Les marchés boursiers européens jouent la carte de la prudence avant l’annonce des chiffres outre-atlantique.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/2e68826a-3c49-4732-bb98-9f8506e1e337.png)
- Publié le 01-09-2023 à 09h35
:focal(2495x1412.5:2505x1402.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/HQS6XTSJFRC6XAQTWW5YPF64YE.jpg)
Les Bourses européennes ont ouvert proches de l’équilibre vendredi, se préparant au rapport officiel mensuel sur l’emploi américain, crucial pour la banque centrale américaine en guise de dernier indicateur d’une semaine chargée.
Paris reculait de 0,08 %, Francfort de 0,07 % quand Londres prenait 0,23 %. Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des États en Europe se tendaient légèrement, le taux d’emprunt à 10 ans de l’État français revenant à hauteur des 3 %.
Du côté de Bruxelles, les marchés constatent également un léger recul à l’ouverture, avec une baisse de 0,07 % à 3 663,51 points.
Emploi américain
Après de multiples mesures sur l’inflation et l’emploi de part et d’autre de l’Atlantique depuis mardi, les investisseurs se préparent à un dernier rapport important avant que les marchés américains ne prennent un week-end de trois jours en raison d’un jour férié lundi aux États-Unis.
Les derniers indicateurs n’ont pas fondamentalement changé la manière dont les marchés voient les prochains mois. Dans l’ensemble, “des données économiques américaines plus faibles que prévu, qui ont fait baisser les rendements et encouragé l’idée que, lors de la réunion de la Fed de ce mois-ci, les responsables voteront en faveur du maintien des taux” d’intérêt directeurs, écrit Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
Si la tendance se poursuivait avec de faibles créations d’emplois ou une hausse du chômage, “il est tout à fait possible que les marchés boursiers enregistrent de nouvelles hausses”, selon lui. Les analystes s’attendent à un ralentissement des nouvelles embauches à 173.000 avec un taux de chômage en légère hausse à 3,6 %.
Un marché du travail tendu met les travailleurs en position de force pour obtenir des augmentations de salaire, ce qui se répercute indirectement sur le rythme de la hausse des prix.
Le combat contre l’inflation, mené par les banques centrales occidentales à grand renfort de hausse de leurs taux directeurs afin de faire ralentir l’économie, n’est pas encore terminé, ont montré les derniers indicateurs.
En zone euro, l’inflation en août est restée stable à 5,3 % sur un an, et un peu au-dessus des attentes des analystes, en raison de la remontée du prix des matières premières. Aux États-Unis, le baromètre préféré de la Fed, l’indice PCE, a montré une hausse de l’inflation, à 3,3 % sur un an en juillet, en raison notamment de dépenses de consommation en hausse.