L'Unizo demande d'ancrer dans la loi la limite des 600 heures pour les étudiants jobistes

"Une enquête menée auprès de nos membres qui ont des étudiants montre que la moitié d'entre eux souhaitent passer à ces 600 heures", appuie-t-il.

 En 2022, on recensait 20 207 étudiants jobistes de 15 ans selon l’ONSS. Ils représentaient 3% de l’ensemble des jobistes.
En 2022, on recensait 20 207 étudiants jobistes de 15 ans selon l’ONSS. Ils représentaient 3% de l’ensemble des jobistes. ©JackF – stock.adobe.com 

L'organisation d'entrepreneurs flamande Unizo demande que la limite de 600 heures de travail par an pour un étudiant jobiste, qui est d'application en 2023 et 2024, soit maintenue par la suite et inscrite dans la législation. C'est ce qu'a déclaré mardi son administrateur délégué Danny Van Assche lors d'une remise de prix consacrée à ce type de travailleurs.

Selon les derniers chiffres de l'ONSS, 626.733 étudiants jobistes étaient actifs en Belgique en 2022, un record. D'après le secrétariat social Liantis, cette tendance se confirme cette année: de plus en plus d'employeurs recrutent ou recherchent des étudiants. Près d'un tiers des employeurs en ont eu un ou plusieurs au cours des sept premiers mois de cette année, et en moyenne, une entreprise recourant à ce type de profils en emploie cinq.

"Le nombre d'étudiants jobistes pulvérise donc tous les records, après que 2021 eut également été une année record", a pointé le patron de l'Unizo. "Cela indique qu'ils ne sont pas seulement nécessaires pour remplacer des personnes pendant les périodes de vacances ou pour réagir rapidement à une situation, mais aussi pour occuper des postes vacants qui ne peuvent être pourvus autrement en raison de l'étroitesse croissante du marché de l'emploi. Ils sont devenus encore plus indispensables à notre économie", a souligné Danny Van Assche.

Ce dernier se réjouit que les étudiants jobistes soient actuellement autorisés à travailler 600 heures par an au lieu de 475, mais il demande que cette mesure devienne permanente. "Une enquête menée auprès de nos membres qui ont des étudiants montre que la moitié d'entre eux souhaitent passer à ces 600 heures", appuie-t-il.

Le plafond de revenus pour ne plus être fiscalement dépendant de ses parents devrait également être relevé, estime-t-il. "Ce plafond est toujours le même qu'à 475 heures, ce qui est pour nous une situation quelque peu absurde et un oubli de la part du gouvernement fédéral", conclut M. Van Assche.

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