Voici à quoi pourrait ressembler le nouveau calendrier dans les universités et hautes écoles

Pour rappel, fin septembre, un groupe de travail créé au sein de l'ARES (la fédération des établissements d’enseignement supérieur) s'était accordé sur quelques éléments. Valérie Glatigny (MR), la ministre de l'Enseignement supérieur avait toutefois tenu à lancer une "large consultation auprès des différents acteurs de terrain".

Voici les changements sur la table

Comme on l'avait déjà évoqué, la rentrée académique pourrait être avancée au dernier lundi du mois d'août, contrairement à mi-septembre actuellement.

Les périodes d'examens seraient avancées : la session de décembre se terminerait avant les vacances de Noël afin que les étudiantes et étudiants puissent passer les fêtes tranquillement. Et les examens de juin se termineraient fin mai.

Autre changement de taille : la seconde session n'aurait plus lieu à la fin de l'été, mais en juillet. Autrement dit, les étudiants sauraient dès la mi-juillet s'ils ont réussi leurs examens ou non.

Enfin, les établissements seraient libres de décider s'ils suspendent leurs activités durant les vacances de Toussaint et de Carnaval. Selon Le Soir, un congé de Carnaval serait prévu pour les hautes écoles et les écoles supérieures des arts uniquement. Pour les premières, deux semaines alignées avec l'enseignement obligatoire; pour les secondes, une seule semaine. Les universités auront la possibilité de suspendre les cours ou non.

Quand peut-on attendre les premiers changements?

S'il n'y a pas encore d'accord pour l'instant, le calendrier ne sera de toute façon pas mis en place en une fois, avait déjà prévenu Valérie Glatigny. La ministre avait assuré que les changements se feraient de manière progressive. Le calendrier académique, s'il est approuvé en l'état, n'entrera donc pas en vigueur avant l'année académique 2025-2026.

La prochaine réunion de l'Ares aura lieu fin mars.