L'étudiant qui traquait Elon Musk rencontre un nouveau problème
Après avoir été suspendu sur Twitter, l'étudiant risque d'avoir plus de mal à accéder aux données.
Publié le 26-01-2023 à 16h34
:focal(2090.5x1299:2100.5x1289)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7KYCHWXCHNGGRCRG6QPZCHYITI.jpg)
Après avoir vu ses comptes être suspendus il y a près d'un mois sur Twitter, Jack Sweeney, l'étudiant qui piste les jets privés des célébrités fait face à une nouvelle déconvenue. En effet, l'un des sites qu'il utilisait pour avoir accès aux données publiques sur les vols des jets privés vient d'être rachetée. ADS-B Exchange est maintenant la propriété de JetNet. Or, il n'est pas clair pour l'instant si les informations, qui étaient gratuites et facilement accessibles jusque-là, le resteront, explique le Business Insider.
Pour rappel, Jack Sweeney, étudiant à l'Université de Floride en technologies de l'information et de la communication, se sert des données publiques pour traquer les jets des célébrités. ADS-B Exchange était le fruit d'une communauté qui s'était mise à suivre les appareils possédant la technologie ADS-B. Il s'agit d'une technologie de surveillance qui diffuse des informations comme la position GPS ou l'altitude d'un avion aux autres avions environnants ou aux stations au sol. L'étudiant s'était servi de ces données pour créer des bots (robots) qui partageaient automatiquement la position des avions en temps réel sur son compte Twitter.
Le courroux d'Elon Musk
Jack Sweeney s'est fait connaître pour son compte @ElonJet, qui suivait à la trace les déplacements de l'homme d'affaires, ainsi que d'autres, comme des oligarques. Il avait toutefois vraiment fait la Une quand Elon Musk en personne s'était mis à négocier avec lui en lui proposant 5.000 dollars pour qu'il ferme son compte. Sans succès.
Après avoir racheté Twitter, Elon Musk avait finalement décidé de suspendre le compte de l'étudiant car il ne respectait pas les standards sur le "doxing". Le doxing est le fait de publier des informations personnelles sur quelqu'un sans son accord. "Partager la position géographique de quelqu'un en temps réel viole le règlement. Mais le mettre en ligne en différé est autorisé", expliquait à l'époque l'homme d'affaires.
Pour contourner le nouveau problème qu'il rencontre, l'étudiant a d'ores et déjà appelé au boycott de JetNet. Il a par ailleurs indiqué qu'il trouverait d'autres alternatives pour continuer à partager ces données. Actuellement, il les publie déjà sous le nom @ElonJetNexDay, après 24h de retard, comme imposé par le PDG de Twitter.