Jobs étudiants: il y a une forte demande, 2023 part pour être un très bon cru
La forte demande observée après le covid devrait se confirmer pour cette saison 2023.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/9a65cfe0-1da5-4444-a30b-1af2ed95b52f.png)
Publié le 04-05-2023 à 10h14
:focal(2495x1671.5:2505x1661.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PPGZU6POGBAW3ECKHPHLY2CZ6Y.jpg)
La demande de jobs étudiants est particulièrement importante cette année.
Un nombre en augmentation constante selon Federgon, la fédération des opérateurs privés du marché du travail et des prestataires de services de ressources humaines, qui a recensé 269.994 étudiants passés par une agence d'intérim pour trouver un job en 2021, soit 40.000 de plus qu'en 2020. "Actuellement, la seule manière d'avoir facilement une main-d'œuvre mobilisable et flexible, c'est le travail étudiant, indique Arnaud Le Grelle, directeur Wallonie-Bruxelles de la Fédération des partenaires de l'Emploi. Il est même devenu une donnée structurante au sein des entreprises tout au long de l'année et dans tous les secteurs. On ne parle pas que de Walibi ou de Pairi Daiza, on voit que l'industrie se tourne également de plus en plus vers la force de travail étudiante, qui est aujourd'hui indispensable au monde du travail".
Il faut dire que le nombre maximum d’heures de travail autorisées pour les étudiants, en payant des cotisations sociales réduites et sans perdre les allocations familiales, est passé de 475 à 600 par an.
"Après Pâques, il y a en général beaucoup de recrutements sur les différentes plateformes, notamment pour le tourisme, souligne-t-il. En général, elles font le plein d'étudiants plus que de saisonniers. Nous avons eu quelques retours qui nous font dire que les perspectives sont bonnes et qu'il y a beaucoup de places à prendre, c'est un secteur qui est en effet très réactif. Pour les jobs étudiants, on va revenir au niveau de 2019, il n'y a en tout cas aucun frein pour que ça ne soit pas le cas. Le nouveau plafond d'heures de travail autorisées peut d'ailleurs doper la force de travail étudiante même si ce n'est pas certain".
Un changement qui risque également d'impliquer le fait que l'activité étudiante devrait se diluer davantage sur les périodes hors été. D'après Securex, c'est presque une certitude : la forte demande observée après le covid devrait se confirmer et la saison 2023 a de bonnes chances d'être un très bon cru. "Que ce soit dans l'événementiel, les parcs d'attractions, l'horeca, le retail, la logistique et la Côte, ce sont de gros pourvoyeurs de jobs, notamment pour des postes de saisonniers", conclut Steven De Vliegher, porte-parole du secrétariat social.