Son job d’étudiant ? Fréquenter les paddocks de Formule 1!
Le hasard des réseaux sociaux fait parfois bien les choses. Début juin, au détour d’une conversation sur Facebook, l’attention de Marcelin est attirée par l’annonce d’une société qui recherche des étudiants pour bosser dans le milieu des grands prix de formule 1. Suivant la compétition depuis deux ans et fan de Lando Norris, il pose sa candidature.
- Publié le 08-08-2023 à 07h52
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Après trois semaines d’attente et un entretien téléphonique, il apprend qu’il est susceptible d’être appelé pour les Grands Prix d’Angleterre, de Hongrie et de Belgique. Finalement, il sera repris dans l’équipe pour celui de Sylverstone (GB). "J’ai quitté la maison le 29 juin et je suis rentré le 12 juillet", explique Marcelin. "L’entretien téléphonique avec la société Optimaide n’a duré que quelques minutes. Pour faire court, on m’a demandé si je savais me servir de mes mains, si je savais manier une visseuse-dévisseuse et quelles étaient mes disponibilités. Je me suis retrouvé dans une équipe de 11 personnes, dont sept étudiants, pour monter les stands des différentes marques réservés aux VIP."
Sur une semaine, l’équipe de Marcelin a ainsi monté les stands pour Alfa-Roméo, Haas et Pirelli. "Concrètement, on part d’un immense hall vide pour au final arriver à un nombre conséquent de stands, autant que de marques présentes sur le circuit, et pas que celles des voitures en course où sont reçus les invités VIP de chaque marque. Notre boulot consistait au placement des cloisons, des parquets et de toute la déco.
7 jours pour monter, 2 pour démonter
Le plus gros du travail s’est fait avant et après le Grand Prix. "Une semaine de montage, trois jours de maintenance. En fait, on devait être sur place au cas où une intervention technique dans un des stands était nécessaire et deux jours pour tout démonter. Au début de la semaine de montage c’était des journées normales. On quittait l’hôtel à 8 heures (NDLR: à Miltonkeynes à 1/2 heure de route du circuit) et on rentrait vers 21 heures. Le jeudi, dernier jour de montage, pour que tout soit ok avant le début du week-end, on a travaillé jusqu’à 4 heures du matin. Pour ce qui est du démontage, c’est beaucoup plus expéditif puisqu’il ne dure que deux jours mais on devait récupérer tout ce qui pouvait l’être pour pouvoir être réutilisé sur d’autres grands prix."
Invisible mais disponible
Pendant les trois jours du Grand Prix, tout le staff devait être présent. Pour l’anecdote, pantalon noir et chemise blanche obligatoires, disponible pour la moindre intervention dans les stands installés, mais invisible dans le monde VIP.
Ainsi, pas question d’aller s’installer dans les gradins encore disponibles pour assister aux courses. "En fait, on était dans l’environnement VIP sans y être invité, mais aussi sans y participer". Et ce n’est que par hasard que Marcelin a pu voir de loin Lewis Hamilton et son boss Toto Wolf, Charles Leclerc ou Brad Pitt qui était présent à Sylverstone pour le tournage de séquences de son prochain film.
Au final, une expérience que Marcelin se dit prêt à reconduire dès l’été prochain avec qui sait, plus d’un Grand Prix à son actif.