La pénurie de logements étudiants s’accentue à l’Université Saint-Louis et à l’ULB
L’Université Saint-Louis compte 378 demandes de logements mais ne dispose que de 159 kots. L’ULB de son côté, qui détient 822 lits, dénombre entre 4 000 et 6 000 demandes par an.
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- Publié le 31-08-2023 à 09h09
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La pénurie de logements étudiants s’accentue à l’Université Saint-Louis et à l’Université libre de Bruxelles (ULB), démontrent des chiffres obtenus mercredi auprès des deux établissements de la capitale.
Pour l’année académique 2023-2024, l’Université Saint-Louis a reçu 378 demandes, 251 pour les étudiants qui ont besoin d’un logement à l’année et 127 pour ceux d’échange. Mais l’établissement ne dispose que de 159 kots.
”On ne peut satisfaire, à-peu-près, que 42 % de la demande”, note Laurence Albert, directrice du Service des Affaires étudiantes et sociales (Saes) de l’Université Saint-Louis. “Je dis à peu près car un kot peut servir deux fois pour les étudiants d’échange puisqu’ils ne viennent que pour quelques mois. Mais il y a clairement une pénurie”, détaille-t-elle. “L’ouverture des demandes a commencé le 3 avril. Sur une semaine, nous avions autant de demandes que de capacités. Mon ressenti, c’est qu’il y en a de plus en plus.”
À l’ULB, c’est la même chanson. L’université, qui amasse 4 000 à 6 000 demandes annuellement, ne détient que 822 lits. “Il y a des projets immobiliers en cours de réflexion concernant les logements étudiants là où il nous reste du terrain, mais rien de fermement déterminé à ce stade”, indique le Service communication.
La Fédération des étudiants francophones (FEF) déplore la pénurie de kots de qualité à prix accessible au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). “C’est comme ça qu’on se retrouve avec des kots à 600 euros à Bruxelles et des étudiants qui ne peuvent pas suivre les études de leur choix car ils n’ont pas de logement”, expose Emila Hoxhaj, présidente de la FEF.
Selon le Conseil des recteurs francophones (Cref), le nombre d’étudiants dans les universités de FWB a augmenté de 63 % en 15 ans. Les universités wallonnes seraient également concernées par cette pénurie, mais dans une moindre mesure.