L'avion médicalisé a quitté la Guyane pour les Açores

L'avion médicalisé, pré-positionné depuis vendredi soir par l'Elysée près de Cayenne dans l'hypothèse d'une libération d'Ingrid Betancourt, a quitté dimanche à la mi-journée (heure Paris) la Guyane en direction des Açores, a-t-on appris de source militaire en Guyane. La France prête à recevoir des membres des Farc Paris a envoyé un avion médicalisé en Guyane Son ex-mari craint qu'elle soit déjà morte La santé d'Ingrid Betancourt est extrêmement fragile Uribe appelle les ravisseurs d'Ingrid Betancourt à la désertion

AFP

Publié le 29-03-2008 à 00h00

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L'avion médicalisé, pré-positionné depuis vendredi soir par l'Elysée près de Cayenne dans l'hypothèse d'une libération d'Ingrid Betancourt, a quitté dimanche à la mi-journée (heure Paris) la Guyane en direction des Açores, a-t-on appris de source militaire en Guyane. Selon le chef de cabinet du commandant supérieur des forces armées de Guyane le capitaine Sébastien Van Caeyseele, ce Falcon 900 a décollé à 06H56 (11H56 heure de Paris) de la base militaire de Rochambeau, à 15 km de Cayenne, direction les Açores.

L'Elysée a indiqué dans l'après-midi que l'avion envoyé à Cayenne était "disponible jusqu'à dimanche ou lundi matin pour toute éventualité", ajoutant qu'un autre appareil médicalisé restait en alerte depuis la métropole. "En tout état de cause, le président de la République a donné l'ordre qu'un avion médicalisé se tienne prêt à tout moment pour emmener Ingrid Betancourt vers un centre hospitalier si elle est libérée. Cet avion, également un Falcon 900, est sur le territoire métropolitain d'où il peut décoller immédiatement si les développements le justifient", a-t-on précisé à la présidence de la République.

L'avion en partance de Cayenne était arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport international Rochambeau, avant de se garer sur la base militaire jouxtant l'aéroport. A la mi-journée, l'Elysée avait annoncé que M. Sarkozy avait fait "pré-positionner" en Guyane "un avion médicalisé", "prêt à intervenir à tout moment" pour apporter "des soins appropriés" à Ingrid Betancourt si elle est libérée.