Il n'y a plus d'interlocuteur chez les Farc

L'absence d'interlocuteur dans les rangs de la guérilla des Farc, depuis la mort de son numéro deux Raul Reyes, pose "problème" pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, a estimé lundi Carlos Lozano, un dirigeant du parti communiste colombien.

AFP

L'absence d'interlocuteur dans les rangs de la guérilla des Farc, depuis la mort de son numéro deux Raul Reyes, pose "problème" pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, a estimé lundi Carlos Lozano, un dirigeant du parti communiste colombien.

"Il y a un gros problème et c'est celui de la communication. Le contact était Raul Reyes et tous les chemins menaient à lui. A présent, parvenir jusqu'à eux (les guérilleros) n'est plus si facile", a déclaré M. Lozano, un spécialiste du dossier des otages, à la radio privée Caracol. Raul Reyes, porte-parole des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a été abattu lors d'un raid de l'armée colombienne en Equateur le 1er mars.

"Nous sommes en difficulté car il n'y a aujourd'hui aucun interlocuteur désigné" par la guérilla, a ajouté M. Lozano. Cette déclaration intervient alors que les tractations se sont accélérées en vue d'une libération d'Ingrid Betancourt, ex-candidate à la présidence colombienne, titulaire également de la nationalité française.

Le gouvernement a proposé la semaine dernière de relâcher des guérilleros sans condition, en cas de libération immédiate de cet otage, dont l'état de santé s'est dégradé après plus de six ans de captivité dans la jungle, selon plusieurs témoignages récents. Ingrid Betancourt fait partie des 39 otages dits "politiques" que la guérilla marxiste des Farc, en lutte contre les autorités colombiennes depuis 1964, propose d'échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.

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