Dialogue difficile avec les Farc
Les premières réactions de la guérilla colombienne des Farc à la mission humanitaire de la France pour venir en aide à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt ne sont "pas très encourageantes", a déclaré vendredi à Bucarest le ministre espagnol des Affaires étrangères. Sarkozy est prêt à se rendre sur placePas de libération sans contrepartie
Publié le 03-04-2008 à 00h00
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Les premières réactions de la guérilla colombienne des Farc à la mission humanitaire de la France pour venir en aide à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt ne sont "pas très encourageantes", a déclaré vendredi à Bucarest le ministre espagnol des Affaires étrangères.
"Les messages que nous recevons des Farc sont très réservés, pas très encourageants", a déclaré Miguel Angel Moratinos lors d'une conférence de presse en marge du conseil Otan-Russie à Bucarest.
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a indiqué vendredi matin sur la radio française Europe 1 que la France attendait toujours une réponse de la guérilla des Farc pour la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Depuis jeudi matin, une mission humanitaire française se trouve en Colombie, prête à se rendre par avion à San Jose Guaviare (sud-est), située dans la région où se trouverait Ingrid Betancourt.