La soeur d'Ingrid demande à Sarkozy de saisir l'offre de Chavez

La soeur de l'otage Ingrid Betancourt a appelé vendredi le président français Nicolas Sarkozy à "travailler" avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour présenter des propositions à la guérilla colombienne des Farc en vue de la libération des otages dont la Franco-Colombienne.Sarkozy est prêt à se rendre sur placePas de libération sans contrepartie

AFP
La soeur d'Ingrid demande à Sarkozy de saisir l'offre de Chavez
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La soeur de l'otage Ingrid Betancourt a appelé vendredi le président français Nicolas Sarkozy à "travailler" avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour présenter des propositions à la guérilla colombienne des Farc en vue de la libération des otages dont la Franco-Colombienne.

Hugo Chavez avait déclaré jeudi soir dans un message télévisé qu'il était "disposé à aller, avec Sarkozy, chercher Ingrid", alors qu'une mission humanitaire lancée par la France est dans l'attente d'un contact avec les Farc. M. Chavez, qui entretient de bonnes relations avec la guérilla, avait obtenu des Farc la libération de six otages colombiens au début de cette année. Le président vénézuélien "sait comment faire passer le message et (connaît) la portée de ce que la France peut offrir", a affirmé Astrid Betancourt lors d'une conférence de presse conjointe avec la Fédération internationale des droits de l'Homme.

"Nicolas Sarkozy doit travailler en collaboration avec Hugo Chavez car il sait agir, il a le contact, il a les moyens de communication. Il est incontournable", a-t-elle ajouté. Selon elle, "il est très clair que les Farc sont entrées dans une nouvelle logique politique en libérant unilatéralement six otages. Et s'ils n'ont pas encore libéré Ingrid, c'est qu'ils attendent quelque chose". "Il est temps de présenter" le plan qui a été élaboré à partir des propositions de l'ex-otage et ancien sénateur Luis Eladio Perez qui a rencontré M. Sarkozy à Paris mi-mars, a aussi estimé la soeur de l'otage.

"Je pense que le canal de communication pour présenter ce schéma aux Farc, c'est le président Chavez. Tout cela peut-être mis en place rapidement il faut le faire", a-t-elle poursuivi. Restant discret sur le contenu du plan pour la libération d'Ingrid Betancourt et des autres otages, M. Perez avait affirmé que la France y jouait un rôle "crucial", notamment pour un échange de prisonniers. Ingrid Betancourt fait partie des 39 otages dits "politiques" que la guérilla des Farc, en lutte depuis 1964 contre les autorités colombiennes, a proposé d'échanger contre quelque 500 guérilleros emprisonnés.

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