Tweet de Trierweiler: Royal se dit "meurtrie"
Dans un entretien jeudi à Libération, elle explique à nouveau : "face à la violence du coup, je n'ai pas voulu réagir à chaud, car je mène un combat politique difficile et je me dois de tenir bon".
Publié le 14-06-2012 à 09h44 - Mis à jour le 14-06-2012 à 16h40
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La responsable socialiste française et ex-compagne de François Hollande, Ségolène Royal, s'est dite "meurtrie" par le tweet de la première dame, Valérie Trierweiler, soutenant son adversaire aux élections législatives, dans des déclarations mercredi soir et jeudi. "Je n'ai pas voulu volontairement réagir hier (mardi) car le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot...", a déclaré mercredi soir Mme Royal lors d'une réunion électorale à La Rochelle (sud-ouest), où elle est candidate aux législatives. "Je demande le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit...", a ajouté l'ancienne candidate à la présidentielle.
Dans un entretien jeudi à Libération, elle explique à nouveau : "face à la violence du coup, je n'ai pas voulu réagir à chaud, car je mène un combat politique difficile et je me dois de tenir bon". "En tant que femme politique, je demande à être respectée tout comme doit être respecté le soutien politique que m'apporte le président de la République en tant qu'unique candidate de la majorité présidentielle", ajoute-t-elle dans le quotidien.
Valérie Trierweiler, qui a succédé à Ségolène Royal dans la vie du président français, a fait souffler une tempête politique en France, en apportant mardi un soutien public à Olivier Falorni et en prenant ainsi une position inverse à celle de François Hollande.
Olivier Falorni, dissident socialiste, a décidé de maintenir sa candidature au second tour dimanche prochain dans cette circonscription de La Rochelle, en dépit des appels de son parti, et il fait figure de favori face à Ségolène Royal.
En souhaitant sur Twitter du "courage à Olivier Falorni", la compagne du chef de l'Etat français, Valérie Trierweiler, a ravivé ce que la presse britannique qualifie de "guerre des roses" et la droite française de "vaudeville pitoyable" dans lequel se mêlent politique et sentiments.
Martine Aubry, la patronne du Parti socialiste, a jugé jeudi que Valérie Trierweiler devait être "plus discrète".
La veille, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déclaré: "Je pense que c'est un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver. (...) Je veux bien comprendre que les débuts sont toujours un peu compliqués, mais chacun doit être à sa place".