Julian Assange passible d'être arrêté pour infraction à la justice

Le fondateur de WikiLeaks s'est réfugié mardi à l'ambassade d'Equateur à Londres, et a demandé à ce pays sud-américain l'asile politique après avoir épuisé en 18 mois tous ses recours au Royaume-Uni, pour échapper à une extradition vers la Suède.

AFP et AP

La Première ministre australienne Julia Gillard a annoncé mardi que son pays allait offrir son assistance consulaire au fondateur du site internet WikiLeaks Julien Assange, Australien qui a demandé l'asile politique en Equateur pour éviter une extradition en Suède. "L'Australie continuera à soutenir M. Assange de la même façon qu'elle soutient tout Australien à l'étranger qui est confronté à des difficultés ou des dilemmes juridiques", a déclaré Mme Gillard lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet du G20 à Los Cabos (Mexique).

Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange qui a trouvé refuge mardi à l'ambassade de l'Equateur à Londres pour échapper à son extradition en Suède, est "passible d'arrestation" pour avoir enfreint les dispositions de sa liberté conditionnelle, a indiqué mercredi Scotland Yard. L'une des règles de la liberté conditionnelle accordée fin 2010 à Julian Assange stipulait qu'il devait "rester à une adresse prédéterminée entre 22h00 et 8h00", a expliqué une porte-parole de la police à l'AFP. "Vers 22h00 mardi, la police a été informée qu'Assange avait violé l'une des conditions de sa liberté. Il est désormais passible d'être arrêté", a-t-elle ajouté.

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